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Communiqué de presse
22 avril 2024
Au Mali, plus de la moitié des 7,1 millions de personnes ayant besoin d'aide humanitaire en 2024 sont des enfants - UNICEF.
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Histoire
19 avril 2024
Au Mali, des trajets dangereux pour les femmes : En quête de sécurité, d’accouchements sans risque et d’indépendance
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Communiqué de presse
28 mars 2024
La cheffe de la protection du HCR insiste sur la nécessité d'un soutien immédiat au Sahel pour éviter l'aggravation de la crise
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Les objectifs de développement durable au Mali
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Mali:
Histoire
19 avril 2024
Au Mali, des trajets dangereux pour les femmes : En quête de sécurité, d’accouchements sans risque et d’indépendance
Aissata Touré, 16 ans, vient d’avoir son premier enfant. Cette jeune mère espérait accoucher près de chez elle, dans son village de Ngouma (Mali), mais une agente de santé locale lui a conseillé de se rendre à l’hôpital à cause de potentielles complications. Le trajet allait cependant s’avérer difficile et coûteux.Sa famille a loué une voiture et elle a fait la route, en plein travail, jusqu’à l’hôpital Sominé Dolo situé à Sevare, à 170 km de chez elle. « Le trajet a été difficile et très inconfortable », raconte-t-elle. Son coût ? 120 000 francs CFA, soit près de 200 dollars USD, ce qui représente une somme astronomique au Mali. Le conflit en cours au Mali a mis à mal les droits des femmes et des filles, et la crise contribue à l’un des plus forts taux de mortalité maternelle du monde. La violence et le déplacement des populations ont perturbé l’accès aux services essentiels comme les soins de santé sexuelle et reproductive, mais ont aussi fait augmenter les risques de violence basée sur le genre et de pratiques néfastes. Les chocs climatiques, en particulier les sécheresses et les crues, ont exacerbé les vulnérabilités diverses.Heureusement, Aissata a pu arriver à l’hôpital à temps pour accoucher sous la supervision de personnel qualifié. Les femmes ont cependant besoin d’une aide supplémentaire afin d’avoir accès à des soins pré et postnatals et de pouvoir accoucher en toute sécurité. Nous vous présentons ici quelques-unes des manières dont l’UNFPA leur apporte son soutien. La longue route jusqu’à l’hôpitalUne organisation non gouvernementale du nom de HELP, partenaire de l’UNFPA, propose son aide aux femmes enceintes lorsque c’est possible, en organisant des transports privés depuis les zones rurales jusqu’à l’hôpital Sominé Dolo pour les femmes présentant des complications obstétricales. Toutefois, dans cet immense pays qui est l’un des plus vastes d’Afrique, il est impossible d’aller partout et d’atteindre tout le monde. Le village d’Aissata, trop isolé, ne pouvait pas être desservi.« Il n’y a pas de transport là où vit ma nièce, aucune aide », raconte l’oncle d’Aissata, Abdoulaye Bocoum. Il ne le sait que trop bien : il travaille lui aussi pour HELP. « C’était terrifiant. Si la famille n’avait pas pu payer la location d’une voiture, elle n’aurait pas pu arriver jusqu’ici. » Kadiatou Karembé, qui travaille comme sage-femme à l’hôpital Sominé Dolo depuis sept ans, a été elle-même témoin des conséquences des complications lorsqu’une femme enceinte ne peut pas arriver à temps à l’hôpital – malheureusement, il n’est pas rare que la patiente meure. « Comme les femmes sont orientées ici depuis des communautés isolées, elles passent parfois la nuit sur les routes. Une fois, l’une de ces femmes est morte. Elle avait des convulsions liées à une éclampsie, mais a été retenue sur le trajet à cause de l’insécurité. Elle est morte. »
– Kadiatou Karembé, sage-femme
« Les gens ont beaucoup de mal à accéder à l’hôpital. Une famille avait prévu trois jours pour faire la route jusqu’ici, mais n’est jamais arrivée. Nous avons des ambulances pour transporter les personnes depuis zones isolées, mais dans les zones de crise, elles ont été volées. » – Félix Diarra, directeur de l’hôpital Sominé Dolo. Aider les personnes déplacéesTandis que l’équipe qui travaille à l’hôpital Sominé Dolo est occupée à sauver la vie des personnes qui peuvent s’y rendre, des équipes de santé mobiles soutenues par l’UNFPA se sont installées dans des camps pour personnes déplacées, qui ne sont pas en mesure de faire le trajet jusqu’à un établissement de santé.Des centaines de milliers de personnes ont été forcées à abandonner leur domicile à cause d’attaques armées contre la population civile, menées par des groupes terroristes dans le nord et le centre du Mali.C’est le cas de Fatoumata Dienta, 25 ans. Elle était enceinte de deux mois lorsqu’elle a fui sa maison de Dena, le long de la rivière Bani. « Un soir, après le repas, des terroristes ont fait irruption et nous ont ordonné de partir dès le lendemain », raconte-t-elle. Avec sa famille, elle est partie pour le site de Barigondaga pour personnes déplacées, dans la région de Mopti, à 180 km de chez elle. « Certaines sont venues en rickshaw, d’autres en bateau », précise Fatoumata. Au camp pour personnes déplacées, elle a bénéficié de l’aide d’une équipe de santé mobile, et a finalement pu accoucher dans un centre de santé communautaire. Le site pour personnes déplacées de Barigondaga compte 149 foyers, dont 372 femmes. Toutes viennent des villages de pêche de Dena et de Soye.Les équipes de santé mobile de Barigondaga et des autres sites de déplacement proposent des soins pré et postnatals ainsi que du matériel pour rendre les accouchements sûrs. En 2023, l’UNFPA a recruté et formé 51 sages-femmes dans la région de Mopti, mais aussi rénové et équipé 12 maternités rurales.Une initiative prometteuseParallèlement, à Tombouctou, à près de 400 km au nord du site de déplacement de la région de Mopti, un programme pour aider les jeunes à apprendre à conduire redonne un peu d’espoir en l’avenir. Depuis 2021, 500 jeunes femmes et hommes ont obtenu leur permis de conduire dans le cadre de cette initiative, qui est soutenue par l’UNFPA, avec l’aide financière du gouvernement danois.Le Mali possède une population très jeune : plus de 65 % a en effet moins de 24 ans. Ayant grandi dans un pays en crise, les jeunes ont été en grande partie privé·e·s d’opportunités, de liberté et d’indépendance. Ce programme vise à améliorer leurs perspectives d’emploi et à réduire leur risque d’être recruté·e·s au sein de groupes armés non étatiques. « Les groupes armés recrutent des jeunes sur tout le territoire, et beaucoup ont rejoint leurs rangs », explique Traore Safietou Abdou, 24 ans, qui a appris à conduire cette année.« Les choses s’améliorent un peu, et nous commençons à sentir un esprit de communauté se reconstruire. Je prendrai n'importe quel emploi, mais être chauffeure, ce serait un bon début. » Djiby Kongho, 29 ans, espère que son permis de conduire nouvellement obtenu lui ouvrira des opportunités d’emploi.« J’ai rejoint ce programme car la vie est difficile ici, et que cela m’offrait une possibilité de m’échapper », précise-t-elle. « Je veux trouver un travail pour aider ma famille. J’aimerais devenir chauffeure – les femmes conduisent tout aussi bien que les hommes. »En plus d’instructions pour la conduite, les participant·e·s reçoivent des informations sur la violence basée sur le genre, la planification familiale, l’hygiène menstruelle et la santé maternelle, ainsi que sur les services disponibles.Une crise des droits des femmesTrente ans ont passé depuis la Conférence sur la population et le développement (CIPD), événement historique qui a vu les leaders du monde entier se mettre d’accord sur des actions concrètes visant à placer les droits et la santé sexuelle et reproductive au cœur du développement durable. Cependant, au Mali comme dans beaucoup d’autres contextes de crise humanitaire, les droits de femmes et des filles sont anéantis, faisant stagner ou reculer les progrès dans ce domaine.Dans les situations de crise, en particulier lorsque les femmes et les filles sont contraintes de se déplacer, on constate un accroissement de la violence basée sur le genre, des décès maternels évitables et des grossesses non désirées. L’UNFPA et ses partenaires continueront à garantir les droits des femmes, des filles et des jeunes.« Alors même que des missiles pleuvaient, que la terre tremblait et que des chocs climatiques continuaient à se faire sentir, les femmes et les filles dans les situations d’urgence humanitaire ont continué à accoucher, à avoir besoin de services de santé sexuelle et reproductive, et à chercher à se protéger contre la violence basée sur le genre, dans leur foyer comme au sein de leurs communautés », déclarait la directrice exécutive de l’UNFPA, la Dr Natalia Kanem, alors que l’année 2023 s’achevait. « Malgré tout, l’UNFPA est restée à leurs côtés pour leur proposer des services essentiels, protéger leur dignité et leurs droits, sauver des vies et leur redonner de l’espoir. »
– Kadiatou Karembé, sage-femme
« Les gens ont beaucoup de mal à accéder à l’hôpital. Une famille avait prévu trois jours pour faire la route jusqu’ici, mais n’est jamais arrivée. Nous avons des ambulances pour transporter les personnes depuis zones isolées, mais dans les zones de crise, elles ont été volées. » – Félix Diarra, directeur de l’hôpital Sominé Dolo. Aider les personnes déplacéesTandis que l’équipe qui travaille à l’hôpital Sominé Dolo est occupée à sauver la vie des personnes qui peuvent s’y rendre, des équipes de santé mobiles soutenues par l’UNFPA se sont installées dans des camps pour personnes déplacées, qui ne sont pas en mesure de faire le trajet jusqu’à un établissement de santé.Des centaines de milliers de personnes ont été forcées à abandonner leur domicile à cause d’attaques armées contre la population civile, menées par des groupes terroristes dans le nord et le centre du Mali.C’est le cas de Fatoumata Dienta, 25 ans. Elle était enceinte de deux mois lorsqu’elle a fui sa maison de Dena, le long de la rivière Bani. « Un soir, après le repas, des terroristes ont fait irruption et nous ont ordonné de partir dès le lendemain », raconte-t-elle. Avec sa famille, elle est partie pour le site de Barigondaga pour personnes déplacées, dans la région de Mopti, à 180 km de chez elle. « Certaines sont venues en rickshaw, d’autres en bateau », précise Fatoumata. Au camp pour personnes déplacées, elle a bénéficié de l’aide d’une équipe de santé mobile, et a finalement pu accoucher dans un centre de santé communautaire. Le site pour personnes déplacées de Barigondaga compte 149 foyers, dont 372 femmes. Toutes viennent des villages de pêche de Dena et de Soye.Les équipes de santé mobile de Barigondaga et des autres sites de déplacement proposent des soins pré et postnatals ainsi que du matériel pour rendre les accouchements sûrs. En 2023, l’UNFPA a recruté et formé 51 sages-femmes dans la région de Mopti, mais aussi rénové et équipé 12 maternités rurales.Une initiative prometteuseParallèlement, à Tombouctou, à près de 400 km au nord du site de déplacement de la région de Mopti, un programme pour aider les jeunes à apprendre à conduire redonne un peu d’espoir en l’avenir. Depuis 2021, 500 jeunes femmes et hommes ont obtenu leur permis de conduire dans le cadre de cette initiative, qui est soutenue par l’UNFPA, avec l’aide financière du gouvernement danois.Le Mali possède une population très jeune : plus de 65 % a en effet moins de 24 ans. Ayant grandi dans un pays en crise, les jeunes ont été en grande partie privé·e·s d’opportunités, de liberté et d’indépendance. Ce programme vise à améliorer leurs perspectives d’emploi et à réduire leur risque d’être recruté·e·s au sein de groupes armés non étatiques. « Les groupes armés recrutent des jeunes sur tout le territoire, et beaucoup ont rejoint leurs rangs », explique Traore Safietou Abdou, 24 ans, qui a appris à conduire cette année.« Les choses s’améliorent un peu, et nous commençons à sentir un esprit de communauté se reconstruire. Je prendrai n'importe quel emploi, mais être chauffeure, ce serait un bon début. » Djiby Kongho, 29 ans, espère que son permis de conduire nouvellement obtenu lui ouvrira des opportunités d’emploi.« J’ai rejoint ce programme car la vie est difficile ici, et que cela m’offrait une possibilité de m’échapper », précise-t-elle. « Je veux trouver un travail pour aider ma famille. J’aimerais devenir chauffeure – les femmes conduisent tout aussi bien que les hommes. »En plus d’instructions pour la conduite, les participant·e·s reçoivent des informations sur la violence basée sur le genre, la planification familiale, l’hygiène menstruelle et la santé maternelle, ainsi que sur les services disponibles.Une crise des droits des femmesTrente ans ont passé depuis la Conférence sur la population et le développement (CIPD), événement historique qui a vu les leaders du monde entier se mettre d’accord sur des actions concrètes visant à placer les droits et la santé sexuelle et reproductive au cœur du développement durable. Cependant, au Mali comme dans beaucoup d’autres contextes de crise humanitaire, les droits de femmes et des filles sont anéantis, faisant stagner ou reculer les progrès dans ce domaine.Dans les situations de crise, en particulier lorsque les femmes et les filles sont contraintes de se déplacer, on constate un accroissement de la violence basée sur le genre, des décès maternels évitables et des grossesses non désirées. L’UNFPA et ses partenaires continueront à garantir les droits des femmes, des filles et des jeunes.« Alors même que des missiles pleuvaient, que la terre tremblait et que des chocs climatiques continuaient à se faire sentir, les femmes et les filles dans les situations d’urgence humanitaire ont continué à accoucher, à avoir besoin de services de santé sexuelle et reproductive, et à chercher à se protéger contre la violence basée sur le genre, dans leur foyer comme au sein de leurs communautés », déclarait la directrice exécutive de l’UNFPA, la Dr Natalia Kanem, alors que l’année 2023 s’achevait. « Malgré tout, l’UNFPA est restée à leurs côtés pour leur proposer des services essentiels, protéger leur dignité et leurs droits, sauver des vies et leur redonner de l’espoir. »
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Histoire
13 février 2024
Équilibre du genre : Le Mali vise la parité dans les institutions
la Feuille de Route visant à intégrer effectivement la dimension genre dans le processus électoral et les réformes politiques et administratives du pays. Cet événement historique marque une étape importante dans la transition vers une société malienne plus inclusive et égalitaire. “Les femmes ont un rôle énorme à jouer dans le développement du Mali“ a déclaré à la presse le Coordonnateur Résident Alain Noudéhou lors de la cérémonie du lancement de la Feuille de Route, tout en assurant « l'engagement total de tout le système, toute l'action des Nations-Unies pour accompagner le gouvernement à la mise en œuvre de cette feuille de route. » Collaboration pour une vision communeLa Feuille de Route, fruit d'une collaboration étroite entre le gouvernement malien et les Nations Unies, est le résultat d'un processus entamé en 2023. Avec pour objectif d’augmenter le nombre de femmes dans l’administration et les institutions politiques, cette initiative découle de plusieurs travaux entamés il y a plus d’un an : Un séminaire de haut niveau et une retraite d'experts nationaux coorganisés par le Ministère de la Promotion de la Femme, de l'Enfant et de la Famille et le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, avec le soutien des Nations Unies.Au moment de lancer officiellement les travaux de la Feuille de Route, Le Colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et Porte-Parole du Gouvernement, a indiqué que : « ce document par son contenu est une contribution pour orienter au mieux les réformes, une participation massive des femmes aux futures échéances électorales en leur assurant une plus forte représentation et, représentativité dans les fonctions nominatives et électives.Madame Coulibaly Mariam Maïga, Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a souligné pour sa part que la Feuille de Route « vise une symbiose implication des hommes et des femmes aux processus des réformes politique et administratives et de la refondation du pays avec pour effet de changer les conditions de la femme malienne pour un Mali meilleur et inclusif. »Participation accrue des femmes« Les femmes maliennes sont très actives. » a commenté Marie Goreth Nizigama, Représentante Résidente d’ONU Femmes, ajoutant que « C'est une force importante qu'il faut saisir dans tout ce processus de refondation, de refondation du Mali. »Selon elle, « La suite logique de ce processus porte sur la mobilisation des différentes parties prenantes et des ressources nécessaires à l’opérationnalisation de cette feuille de route. Le Système des Nations Unies réaffirme son intérêt et son engagement à s’inscrire dans cette dynamique afin de renforcer le leadership des femmes et contribuer à leur autonomisation effective ».La Feuille de Route s'inscrit dans le cadre des réformes politiques, administratives et électorales du Mali, notamment la Loi 052 de 2015 promouvant l'égalité des genres dans l'accès aux fonctions nominatives et électives. Son objectif principal est de favoriser une représentativité accrue des femmes dans les instances de décision, électives ou nominatives, pour un développement durable du Mali.Le coût total de la mise en œuvre du Plan d’Actions de la Feuille de Route sur « Genre, Elections et Réformes » s'élève à neuf milliards quatre cent neuf millions de francs CFA. Vers une société malienne plus juste et équitableSelon le Coordonnateur résident des Nations Unies, Alain Noudehou, ce lancement va bien au-delà d'un simple événement ; il incarne un progrès majeur vers une société malienne juste et équitable. C'est un rappel puissant de l'impératif moral et stratégique d'intégrer pleinement les femmes dans tous les aspects de la vie sociale et politique pour le bien-être collectif, tant au niveau national qu'international.Pour les Nations Unies, la participation active des femmes dans la sphère publique est cruciale pour le fonctionnement démocratique et le développement. L’ONU définit le genre comme l’un des facteurs d’accélération dans l’atteinte des Objectifs du Développement Durable. Il est donc primordial de rester engagés dans la promotion de l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes afin de bâtir un monde plus juste, paisible et prospère pour tous.Télécharger le Communiqué de presse sur le lancement de la Feuille de Route à travers ce lien rb.gy/l6c0zz
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Histoire
26 janvier 2024
Le Mali lance le plan de réponse humanitaire 2024
La cérémonie de lancement a été présidée conjointement par Mme la Ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo Touré, et le Coordonnateur résident, Coordonnateur Humanitaire (RC/HC) des Nations Unies au Mali Alain Noudehou. Elle a enregistré une forte participation des ONG nationales et internationales ainsi que des représentants du corps diplomatique et les membres de la société civile. L’objectif du plan de réponse humanitaire lancé, au Centre International de Conférence de Bamako, est de sauver et préserver la vie ainsi que la dignité des personnes ayant des besoins critiques dans les zones de crise. Il vise également à assurer un accès minimal et équitable des populations aux services sociaux de base. Plus particulièrement, la communauté humanitaire concentrera ses efforts sur les populations touchées les chocs récurrents, notamment les conflits et l’insécurité, les inondations, la sécheresse et les épidémies.Selon le Coordonnateur résident, Alain Noudéhou, cet événement marque le renforcement du partenariat des Nations Unies avec le gouvernement malien pour le développement durable. « Il est important de préserver les acquis de la réponse humanitaire et d’augmenter les initiatives de développement couplées aux efforts de consolidation de la paix au Mali en vue du relèvement des populations et d'un développement durable. » a -t-il déclaré.La Ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo Touré, a déclaré que « Le lancement que nous réalisons aujourd’hui témoigne qu’il subsiste au Mali des personnes qui ont besoin d’une aide humanitaire vitale. Avec la communauté humanitaire, nous avons identifié 7.1 millions de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire en 2024, dont 4,1 millions nécessitent une assistance multisectorielle pour assurer leur survie. La quasi-totalité de ces personnes sont des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Si nous ne faisons rien, des vies seront perdues et le cycle de vulnérabilité perdurera.» 701,6 millions de dollars américains sont requis par le Mali et l’ONU pour répondre aux besoins les plus urgents de 4,1 millions de personnes ciblées par le Plan de réponse humanitaire 2024. Plus de la moitié de ces personnes sont des femmes et des enfants qui ont besoin d’une assistance multisectorielle pour assurer leur survie et atténuer leurs souffrances, a précisé le Bureau des Nations Unies pour la Coordination humanitaire (OCHA).Mme AMY Martin, chef du bureau d’OCHA au Mali, a souligné que « l’année 2024 sera marquée par des besoins accrus d’assistance humanitaire dans un contexte de financement de plus en plus difficile. Depuis plus d'une décennie, nous assistons à une accumulation de personnes vulnérables dans tous les secteurs de l’assistance humanitaire au Mali en raison du manque de financement. En 2023, nous avons pu mobiliser 29% du financement recherché à travers le plan de réponse, l’un des financements les plus bas de l’assistance humanitaire. » La délégation présente au Lancement a eu l’occasion de visiter les stands des groupes sectorielles de la réponse humanitaires, organisés en 7 clusters – des groupes par secteurs. Il s’agit des secteurs protection, sécurité alimentaire, santé, nutrition, eau et assainissement, éducation, abri et NFI (produits non alimentaires), réfugiés, protection de l’enfant, lutte anti-mine humanitaire et violences basées sur le genre.Mme Kafina Elmehdi, co-leader du cluster Abri et NFI, a annoncé que « ce lancement est l’occasion pour nous de mettre en lumière les besoins dans le domaine des Abris, un secteur sous-financé bien qu'il soit une nécessité primordiale pour les personnes vulnérables. Pour ces personnes, le logement est une forme de protection.»Sur une note encourageante, Patrick Likele, coordonnateur de cluster éducation souligne que « cette journée est une opportunité de renforcer les compétences des étudiants sur les questions environnementales pour leur permettre de protéger la nature et la biodiversité du Mali. »
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Histoire
08 janvier 2024
Cérémonie de remise de kits de santé reproductive d’urgence (IARH KITS)
Les Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA Mali) et l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID Mali) ont noué un partenariat depuis février 2023, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcer l’accès aux services intégrés de santé sexuelle et reproductive et de lutte contre la violence basée sur le genre, en particulier pour les Populations Déplacées Internes (PDIs) dans la région de Gao ».
C’est dans ce cadre que cette cérémonie de remise de Kits de Santé Reproductive d’urgence (IARH Kits) est organisée, le jeudi, 21 décembre 2023 au niveau du Magasin de Atlas Logique (HI), sis à Bamako (quartier Yirimadio) afin d’assurer la mise en œuvre du Dispositif Minimum d’Urgence en Santé Sexuelle Reproductive dont l’objectif est de prévenir la mortalité, la morbidité et le handicap chez les populations touchées par la crise.
Elle s’est déroulée en présence du Directeur Général de l’ONASR, en la personne de Dr Ben Moulaye Idriss Haidara et du Directeur par Intérim de l’USAID Mali, M. Richard Kimball, ainsi que de la Coordinatrice Humanitaire de l’UNFPA Mali, Cecilia Sánchez-Bodas.
Ces kits, financés généreusement par l’USAID, comprennent des médicaments, équipements, et fournitures essentielles pour les soins de santé reproductive en situations d’urgence. Au total, 53 kits ont été acquis qui vont répondre au besoin d’environ 35,000 femmes et filles ; les kits comprennent des éléments pour accouchement propre, pour la prise en charge du viol, pour le traitement des infections sexuellement transmissibles et pour l’assistances des accouchements cliniques (normal et avec difficulté), ainsi que des kits pour les chirurgies obstétricales et les complications obstétricales graves.
Dr Ben Moulaye Idriss Haidara, Directeur Général de l’Office Nationale de la Santé de la Reproduction (ONASR) a enfin exprimé au nom de Madame la Ministre de la Santé et du Développement Social, toute sa reconnaissance à l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID Mali) et aux Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) pour leur engagement constant auprès du Gouvernement du Mali.
Les entités impliquées dans le cadre de cette cérémonie de remise de kits d’urgence sont Les Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA Mali), l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID Mali) et l’Office Nationale de la Santé de la Reproduction (ONASR).
Ils permettront également de contribuer à l’atteinte de l’objectif No3 et No5 des objectifs de développement durable (ODD) qui sont relatifs à l’accès à la bonne santé et le bien-être de tous à tout âge, adopté par les Nations Unies et à l’eau propre et l’assainissement.
Sember Faskoye / UNFPA Mali
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Histoire
02 juin 2023
Atelier de validation du rapport annuel 2022 et des plans de travail conjoints 2023 de l'UNSDCF : L'ONU et le Mali s'unissent pour l'appropriation des résultats et la planification pour 2023
Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (UNSDCF) signé entre le gouvernement du Mali et le Système des Nations Unies pour la période 2020-2024. La cérémonie d'ouverture a été présidée conjointement par SEM. Seydou Coulibaly, Secrétaire Général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale et M. Maleye Diop, Représentant Résident du PNUD, représentant le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Mali.
Réunissant environ une centaine de participants issus du système des Nations Unies, des départements ministériels et de la Société Civile, cet atelier avait pour objectifs d'examiner et de valider conjointement les documents stratégiques du rapport annuel 2022 et des plans de travail conjoints 2023 du Cadre de Coopération, et d’assurer une appropriation nationale des résultats et de la planification des interventions du Système des Nations Unies dans le pays.
Le Représentant du Coordonnateur Résident, M. Maleye DIOP, dans son mot introductif, a relevé que l’année 2023, 4e année de mise du Cadre de Coopération, est une année décisive et qui constitue le début du processus de formulation du nouveau Cadre de Coopération pour la période 2025-2029. Il a rappelé que l'évaluation finale de l'UNSDCF 2020-2024, qui se veut participative et inclusive, est une étape cruciale à préparer dès maintenant. Selon lui, l'examen du rapport annuel 2022 et des plans de travail 2023 du Cadre de Coopération permet de jeter les bases de cette évaluation finale et de réfléchir aux perspectives du nouveau Cadre 2025-2029.
Le Secrétaire Général du ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, SEM Seydou Coulibaly, a souligné pour sa part que l'UNSDCF 2020-2024 Mali joue un rôle essentiel en tant que levier pour l'appui institutionnel, la croissance économique inclusive et l'accès aux services sociaux de base de qualité. Il a affirmé que ce Cadre reste approprié pour mobiliser l'ensemble des entités des Nations Unies en soutien aux efforts du gouvernement malien. Il a également mis en exergue les résultats remarquables obtenus en 2022, notamment dans le domaine de la gouvernance efficace et redevable pour une société en paix, juste et inclusive grâce au renforcement des capacités des acteurs concernés.
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Communiqué de presse
22 avril 2024
Au Mali, plus de la moitié des 7,1 millions de personnes ayant besoin d'aide humanitaire en 2024 sont des enfants - UNICEF.
BAMAKO, 19 avril 2024 - On estime que 7,1 millions de personnes ont besoin d'assistance humanitaire au Mali cette année, dont 54% sont des enfants, selon le Plan de Besoins Humanitaires et de Réponse (HNRP) de 2024. Ces enfants risquent d'être privés de services essentiels tels que les soins de santé, l'éducation, l'eau potable et des services de protection appropriés. Face à de nouveaux défis opérationnels et programmatiques, l'UNICEF, en soutien au gouvernement du Mali, renforce sa présence sur le terrain en se concentrant sur la continuité des services sociaux de base dans les zones fragiles, tout en investissant dans les systèmes nationaux et locaux. L'UNICEF lance un appel de 133,5 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires des enfants et des femmes au Mali en 2024. « Suivant les enjeux sécuritaires dans le monde et les défis à relever dans le secteur humanitaire, il paraît impérieux d'intervenir pour apporter une aide aux enfants les plus vulnérables. Il est de notre responsabilité collective de répondre à cet appel à l'aide et de soutenir les efforts humanitaires pour fournir une assistance vitale à ceux qui en ont le plus besoin. Cela implique non seulement de fournir des ressources financières et matérielles, mais aussi de travailler à la prévention des conflits et à la construction de sociétés plus résilientes et inclusives, » a déclaré le Médecin Col. Diawara Assa Badiallo Touré, Ministre de la Santé et du Développement Social.« Au Mali, plus de 50% des personnes ayant besoin d'aide humanitaire sont des enfants », a déclaré Pierre Ngom, représentant de l'UNICEF au Mali, faisant une mise à jour au groupe des donateurs humanitaires sur l'appel humanitaire de l'UNICEF au Mali en 2024. « Travailler avec le gouvernement et les communautés pour leur fournir des services d'éducation, de santé et de protection adéquats est la bonne chose à faire, malgré le contexte difficile. Il est temps d'agir maintenant. » Le Mali est confronté aux conflits et à la violence armée, caractérisés par des attaques contre les civils dans les régions du nord et du centre. En 2022, 1 024 violations graves contre les enfants ont été signalées par le Secrétaire général des Nations Unies. Le nombre d'événements violents au Mali enregistrés par le projet de localisation et de données sur les conflits armés (ACLED) continue de croître, passant de 1 267 en 2020 à 2 228 en 2023, soit une augmentation de 76% sur trois ans. Au moins un demi-million d'enfants en âge scolaire n'ont pas accès à l'éducation car plus de 1 700 écoles ont été fermées en raison de l'insécurité, principalement dans le nord et le centre du Mali. Cela a privé plus d'un demi-million (522 000) d'enfants d'accès à l'apprentissage et a affecté plus de 10 000 (10 400) enseignants, en février 2024. Les pertes d'apprentissage importantes pourraient être irréversibles sans offrir rapidement des opportunités et des alternatives d'apprentissage. L'absence à l'école expose les enfants à un risque accru d'être contraints à des mécanismes d'adaptation négatifs tels que le travail des enfants, le mariage précoce ou d'autres formes d'exploitation. Le Mali reste très exposé aux impacts négatifs du changement climatique, selon l'indice de risque climatique pour les enfants. Le changement climatique a rendu les catastrophes naturelles plus fréquentes, intenses et difficiles à surmonter. On estime que 3,2 millions de personnes, dont 1,7 million d'enfants, manquent d'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires. Les effets combinés du conflit et des crises climatiques ont conduit à une crise humanitaire majeure qui a touché de manière disproportionnée les enfants au Mali. Les risques liés au climat, les crises politiques et socio-économiques persistantes (exacerbées par l'inflation des prix de certains produits alimentaires), les épidémies, l'insécurité et les déplacements internes affectent simultanément les personnes les plus vulnérables. Sans aide, 2,5 millions d'enfants âgés de 0 à 59 mois risquent de souffrir de malnutrition aiguë cette année, et on estime que 268 000 enfants seront confrontés à une malnutrition sévère. Le pays est confronté à un large éventail d'épidémies. En 2023, il y a eu 352 cas de rougeole signalés dans 43% des districts sanitaires (32/75). Jusqu'à présent cette année, il y a eu 40 cas confirmés de rougeole, ce qui est supérieur aux 26 cas signalés durant la même période l'année dernière. La réponse à la crise humanitaire au Mali reste largement sous-financée, comme en témoignent les écarts de financement pour le Plan de Réponse Humanitaire et l'Action Humanitaire pour les Enfants en 2023 qui étaient respectivement de 70% et 64%. « Un financement flexible, mutualisé et pluriannuel est l'un des meilleurs moyens d'avoir un impact positif sur la vie des enfants, en facilitant une réponse plus rapide, plus agile et plus rentable. Cela permet à l'UNICEF d'atteindre les communautés les plus vulnérables de manière opportune et efficace », déclare Pierre Ngom. Pour assurer une coordination adéquate de la réponse humanitaire et une répartition claire des responsabilités aux niveaux national et décentralisé, l'approche par cluster a été introduite en 2005 dans le contexte plus large de la réforme humanitaire. L'UNICEF au Mali sert d'agence principale pour trois clusters : WASH, Nutrition et Éducation (co-dirigé avec Save the Children), et le sous-cluster de Protection.****************************************************************************************À propos de l’UNICEFL’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour en savoir davantage sur l’UNICEF MALI et son action : https://www.unicef.org/mali/ Suivez-nous sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTubePour plus d’informations, veuillez contacter :Fatou Diagne, UNICEF Mali, fdiagne@unicef.org
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Communiqué de presse
28 mars 2024
La cheffe de la protection du HCR insiste sur la nécessité d'un soutien immédiat au Sahel pour éviter l'aggravation de la crise
BAMAKO – La responsable de la protection du HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a salué la décision du Mali et de ses voisins de garder leurs frontières ouvertes aux personnes fuyant le danger et de défendre ainsi les principes de l'asile dans une région fragilisée. Le Mali est l'un des nombreux pays à offrir un lieu sûr à plus de 1,1 million de réfugiés et de demandeurs d'asile qui ont franchi les frontières internationales pour échapper à la guerre, aux persécutions et à d'autres situations de violence généralisée au Sahel et dans d'autres parties de l'Afrique.A l'issue d'une visite d'une semaine au Mali et au Togo à la fin de la semaine dernière, Ruvendrini Menikdiwela, Haut Commissaire assistante du HCR pour la protection, a salué l'approche généreuse du Mali à l'égard des réfugiés. En effet, le pays maintient ses frontières ouvertes et leur offre, une fois enregistrés, les mêmes droits que les Maliens, y compris l'accès aux services tels que les soins de santé et l'éducation. Ruvendrini Menikdiwela attire toutefois l'attention sur le fait que ce type de mesures courageuses risque de devenir de plus en plus rare en l'absence d'un soutien international immédiat et durable. Le Mali et d'autres pays du Sahel sont soumis à des pressions « alarmantes » en raison des déplacements forcés et ont besoin d'un soutien accru et immédiat pour éviter une crise humanitaire plus grave encore, selon la cheffe de la protection du HCR.« La situation au Mali et dans les pays voisins, dont la plupart sont confrontés à leurs propres crises de déplacement forcé, est très préoccupante », indique Ruvendrini Menikdiwela. « Nous devons agir dès à présent pour assurer la sécurité et le bien-être des personnes déracinées, et protéger leurs droits et leur dignité en ces temps difficiles. » ...Lire la suite sur: https://www.unhcr.org/fr/actualites/communiques-de-presse/la-cheffe-de-la-protection-du-hcr-insiste-sur-la-necessite-dun
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Communiqué de presse
15 septembre 2023
Initiative Spotlight au Mali : Des résultats tangibles après 4 ans d’engagement pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles
Sous la présidence de Madame COULIBALY Mariam MAIGA, Ministre de la Promotion de la Femme, de l'Enfant et de la Famille, l'événement a réuni des membres du Gouvernement, le Chargé d’Affaires de l'Union Européenne au Mali, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, les chefs d’agences du SNU impliqués dans le mise en œuvre du Programme, des Représentants des Organisations de la Société Civile et des associations de femmes et de jeunes engagées dans la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG).
« La société civile reste et demeure l'acteur central de l'initiative Spotlight au Mali, en Afrique et dans le monde. Nous restons engagés auprès des populations à la base et croyons en une société malienne sans violence et égalitaire entre les femmes et les hommes » a mentionné le Président du Groupe National de référence de la Société Civile, Monsieur Kassoum Coulibaly.
Depuis son lancement au Mali, le 5 décembre 2019, l’Initiative Spotlight a enregistré des résultats significatifs et encourageants dans la lutte contre les VBG, contribuant ainsi à créer un environnement plus sûr et plus inclusif pour les femmes et les filles. Parmi les réalisations sont relevées :
La prise en compte de la partie répressive des Violences Basées sur le Genre (VBG) dans le code pénal en cours de révision à travers des actions de plaidoyer conduites par le programme Initiative Spotlight ;
La sensibilisation de 1 074 140 hommes, 1 215 074 femmes, 728 312 garçons et 931 612 filles afin de promouvoir des normes sociales positives ;
Le renforcement des capacités techniques des acteurs institutionnels (Services techniques des Ministères, et les Collectivités) en matière de réduction et d’élimination des VBG, les violences faites aux femmes et filles et de la promotion des droits à la santé reproductive ;
La pérennisation du partenariat tripartite entre les leaders religieux, les leaders traditionnels, et les organisations de la société civile, en faveur du changement de normes sociales discriminatoires liées au genre ;
La redynamisation et la mise en place de plus de 1045 réseaux communautaires, dont les clubs de mères, de maris et futurs maris, d’élèves et espaces sûrs ;
Plus de 10 nouveaux Guichets Uniques appelés One Stop Center ont été mis en place et sont fonctionnels, ayant jusqu’à présent pris en charge plus de 5184 survivantes de VBG. L’approche est en cours d’institutionnalisation avec une stratégie nationale de durabilité ;
La réduction des cas de Mutilations Génitales Féminines (MGF) et de Mariages d'Enfants (ME) dans les zones d'intervention du programme.
La mise en place d’un mécanisme de collecte de données nationales sur les VBG, "VBG Kunafoni", pour la capitalisation des données nationales ;
La production et la diffusion de la série télévisuelle sur les VBG « Danse Inlassable ». Ladite série, qui aborde de manière approfondie les problématiques liées aux VBG, a suscité un vif intérêt auprès du public, ce qui s'est traduit par un nombre impressionnant de vues. En effet, plus de 9 000 000 de personnes touchées sur trois chaines TV (ORTM, Africable et Renouveau TV) et YouTube par la diffusion de la série TV sur les VBG « Danse inlassable » lien : https://www.youtube.com/channel/UCRgbTdLVvKOZthaEzsDDeMg.
«L’un des objectifs du programme Initiative Spotlight au Mali a été précisément de contribuer à attirer davantage l’attention de l’ensemble de la société malienne et des pouvoirs publics sur le phénomène des violences faites aux femmes et aux filles et en faire une priorité de réduire et éliminer ces pratiques pour atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en accord avec les objectifs du développement durable à l’horizon 2030.
Au titre des résultats enregistrés, l’Initiative Spotlight au Mali a contribué à l’accélération de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable 1, 3, 4, 8, 16, 17 et particulièrement 5 (égalité entre les sexes), et aussi ceux du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) (2019-2023), ainsi que du Cadre de coopération entre le gouvernent et les Nations Unies (UNSDCF 2020–2024).», a affirmé le Coordonnateur Humanitaire et Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Mali, Monsieur Alain Noudéhou.
L'Initiative Spotlight est un partenariat mondial pluriannuel entre l'Union européenne et les Nations Unies visant à éliminer les violences à l'égard des femmes et des filles dans le monde. Au Mali, elle collabore étroitement avec le Gouvernement malien, la société civile et d'autres partenaires pour mettre fin à la violence basée sur le genre et promouvoir l'autonomisation des femmes et des filles.
Le Mali a été l'un des huit pays africains bénéficiaires de l'Initiative Spotlight, recevant un investissement de 17.766.097.067 FCFA avec 15 415 328 743 FCFA) de l’UE et 2 350 768 324 CFA comme contribution des agences des Nations Unies (ONU Femmes, PNUD, HCR, UNICEF et UNFPA) qui prennent part à l’initiative.
«L'Union européenne est convaincue d'une chose fondamentale : la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est l'affaire de chacun et de chacune d'entre nous. Et c’est en tant qu’homme que je me dois de rappeler que : On ne peut ignorer ou discriminer la moitié de l’Humanité ! La poursuite de cette lutte est essentielle pour bâtir une société prospère et égalitaire. Nous croyons fermement que le développement durable ne peut être réalisé que lorsque hommes et femmes bénéficient des mêmes droits et de la même considération. », a déclaré Monsieur Pascal PERENNEC, Chargé d’Affaires de l’Union européenne au Mali.
Pour sa part, la Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr. COULIBALY Mariam MAIGA a réitéré la disponibilité et l’engagement du Gouvernement du Mali à continuer d’œuvrer pour l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles: « L’initiative Spotlight 1.0 qui prend ainsi fin au Mali a été un réel catalyseur pour le réveil des consciences des populations surtout dans le domaine des violences basées sur le genre. Il est aujourd’hui important de capitaliser les résultats et de les mettre à l’échelle dans le reste du pays par l’élaboration d’une seconde phase. »
Les interventions du programme Initiative Spotlight ont ciblé les localités suivantes : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, San, Nara, Kita, Bougouni, Koutiala et le District de Bamako.
A propos de l’Initiative Spotlight
L'Initiative Spotlight au Mali caractérisée par des approches novatrices, s’est articulée autour de six (6) piliers :
L’amélioration de l’environnement législatif et politique pour qu’il soit conforme aux conventions internationales ;
Le renforcement des capacités des institutions nationales en matière d’application de la loi et de planification stratégique visant à mieux intégrer l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles ;
La promotion des normes et valeurs sociales protectrices des femmes et des filles contre les violences ;
La disponibilité et l’accès aux services de qualité pour une prise en charge holistique et équitable à l’endroit des survivantes, avec une attention particulière portée sur les besoins spécifiques des groupes exposés à des formes de discrimination ;
La disponibilité de données statistiques quantitatives et qualitatives actualisées dans le cadre de l’élaboration des lois et la mise en œuvre des politiques, des stratégies et des programmes ;
Le renforcement des organisations de défense des droits des femmes en vue d’influencer les politiques et pratiques visant l’élimination des VBG.
Contacts pour plus d'informations et demandes d'entrevues :
Marianne Mara Foulah, Chargée de programme : marianne.mara.foulah@undp.org
Sorofing TRAORE, point focal communication : sorofing.traore@undp.org;
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Communiqué de presse
04 septembre 2023
Nearly one million children in Mali at risk of acute malnutrition by the end of 2023 – UNICEF-WFP
Almost a quarter of Mali's population suffers from moderate or acute food insecurity. Meanwhile, for the first time ever in the country, over 2,500 people are at risk of famine in the crisis-affected region of Menaka, many of them children.
The warning comes as senior humanitarian officials from UNICEF and the United Nations World Food Programme (WFP) visited the country this week to reiterate the support from both agencies to Mali’s people, in cooperation with local authorities and humanitarian counterparts.
"Mali is going through a complex humanitarian crisis and needs urgent support to avert a disaster for children, who are again paying the highest price for a crisis not of their making,” said Ted Chaiban, UNICEF Deputy Executive Director for Humanitarian Action, and Supply Operations. “UNICEF, WFP and partners have been present on the ground during some of Mali’s hardest years and we will continue to work on humanitarian and development issues for as long as our services are needed.”
In total, close to five million children are in urgent need of humanitarian assistance in Mali, including health, nutrition, education, and protection services - as well as access to safe water. The number shows an increase of at least 1.5 million children in need since 2020.
“It is of the utmost importance that we ensure the humanitarian crisis in Mali has the attention it needs. At a time when the world is in turmoil, we do not have the right to choose who to save. But we do have a duty to work together to save and change lives,” said Carl Skau, WFP’s Deputy Executive Director and Chief Operating Officer. “We must do what we can to help vulnerable families, especially children and women, by working closely with our partners to prevent famine, tackle acute food insecurity and malnutrition head-on and strengthen their resilience."
In addition to violence and conflict, climate shocks in some parts of the country have led to massive displacement in the last few months. As of 30 June 2023, over 377,000 people have been forced to flee their homes, more than half of them children. According to latest estimates, at least 1.6 million children are in urgent need of protection in Mali.
In 2022, the United Nations verified 1,024 grave violations against children in the country, including recruitment and use by armed forces and armed groups, killing and maiming. Conflict and lack of resources have also forced more than 1,700 schools to close, keeping at least half a million children from accessing education.
Despite the urgent situation, humanitarian appeals for Mali continue to be severely underfunded. So far in 2023, just 21 per cent of the US $751.4 million required by the United Nations has been raised, while less than one-third of the 2023 UNICEF Humanitarian Appeal for Children in Mali is currently funded - US$ 8.5 million received in the first half of the year.
UNICEF and WFP urgently need US $184.4 million to reach 8.8 million people in 2023, including 4.7 million children. Funding will be essential to provide emergency food assistance to vulnerable people and support medical services, including fuel to keep vaccines cold and to buy more humanitarian supplies such as life-saving treatments for children with malnutrition.
The plight of children and families in Mali is part of a wider regional emergency in the central Sahel, which also includes Burkina Faso and Niger. Despite these ongoing crises, humanitarian workers and supplies need to safely reach the most vulnerable children and families where urgently needed. Any disruptions or delays in aid delivery will have a negative impact on the survival of children and their families.
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Communiqué de presse
09 février 2023
751 millions de dollars sollicités pour le plan de réponse humanitaire 2023 du Mali
Cet appel de fonds vise à mobiliser les financements nécessaires pour la mise en œuvre du Plan de réponse humanitaire de 2023 lancé aujourd’hui par le Coordonnateur Humanitaire au Mali, M. Alain NOUDEHOU, et le Ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés M. Oumarou DIARRA.
Ont assisté à ce lancement, des hauts cadres de l’Etat, des représentants du corps diplomatique et des donateurs, des organisations humanitaires, de la société civile et des médias.
Le contexte sécuritaire au Mali reste difficile avec son corollaire d’insécurité qui se déplace à différents endroits du territoire. Ceci a occasionné le déplacement de plus de 412 000 personnes notamment les enfants et les femmes principalement dans les régions de Bandiagara, Mopti, Gao, Tombouctou, Ségou et Ménaka. Cette situation contribue à accroître la vulnérabilité des populations et les besoins d’une assistance humanitaire immédiate. Ce qui explique une hausse de 17% des besoins humanitaires par rapport à 2022. Il est à rappeler qu’en 2022, avec les efforts soutenus des acteurs humanitaires et du Gouvernement, plus de 2,9 millions de personnes ont été assistes sur les 5,3 millions ciblés par la réponse humanitaire.
Le Coordonnateur Humanitaire a, dans son discours d’ouverture, plaidé pour un engagement plus soutenu des donateurs du plan de réponse humanitaire du Mali, en allouant davantage de fonds flexibles aux agences des Nations Unies et aux ONG nationales et internationales qui travaillent inlassablement pour atténuer la souffrance des populations et pour accroître leur résilience aux chocs liés aux conflits et catastrophes naturelles.
« Il est importance de préserver les acquis de la réponse humanitaire et des initiatives de développement au Mali pour contribuer à la consolidation de la paix et pour donner des chances d’un relèvement rapide et durable aux Maliens », a déclaré Alain Noudéhou lors de son allocution.
L’Etat malien s’engage à poursuivre les efforts de sécurisation du pays pour permettre aux partenaires humanitaires de continuer à porter assistance aux populations dans le besoin. Outre les mouvements de populations qui engendrent l’augmentation de besoins humanitaires, le Mali subit de plein fouet les effets du dérèglement climatique.
« Notre pays est au cœur du Sahel et est naturellement exposé aux conséquences du réchauffement de la planète. Le Gouvernement est dans une dynamique de renforcement des services techniques de l’Etat à tous les niveaux pour intégrer un important volet d’anticipation et de préparation aux chocs climatiques » a dit Oumarou DIARRA dans son discours de lancement. Le représentant du gouvernement malien a salué les efforts d’anticipation et d’inclusion qui caractérisent la préparation du Plan de réponse humanitaire et a plaidé pour une meilleure articulation entre l’humanitaire et le développement.
Note aux éditeurs : Le Plan de Réponse Humanitaire est consolidé par OCHA pour le compte de l’Équipe Humanitaire Pays et des partenaires humanitaires. Il présente les priorités et les paramètres de la réponse stratégique de l’Équipe Humanitaire Pays, basés sur une compréhension partagée de la crise, énoncés dans l’Aperçu des besoins humanitaires 2023
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