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Histoire
15 mars 2023
RETRAITE DU GROUPE TECHNIQUE DE SUIVI ET EVALUATION (GTSE) DE L’ONU AU MALI
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Communiqué de presse
09 février 2023
Visite conjointe du Gouvernement, de l’Union Africaine, du Système des Nations Unies et des ONG nationale et internationale à Gao et Ménaka
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Communiqué de presse
09 février 2023
7 millions de dollars US d’allocation du Fonds Central d’intervention d’urgence (CERF) pour répondre aux besoins urgents des populations affectées de Gao, Kidal et Mopti au Nord du Mali
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Les objectifs de développement durable au Mali
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Mali:
Histoire
15 mars 2023
RETRAITE DU GROUPE TECHNIQUE DE SUIVI ET EVALUATION (GTSE) DE L’ONU AU MALI
Le groupe technique de suivi et évaluation (GTSE) de l’ONU au Mali a organisé du 14 au 16 mars au Centre international de Conférence de Bamako sa retraite annuelle sur l’élaboration du rapport annuel 2022 de résultats de L’UNSDCF.
L’objectif général de cette retraite était de consolider les données, revisiter le narratif de résultats produits par les groupes de résultats et rédiger le rapport général annuel 2022 de résultats de l’UNSDCF tout en suivant les exigences et les standards de l’UNSDG en la matière.
Le Représentant du PAM au Mali M.Eric Perdison, Colead du GTSE, dans son message d’introduction, a d’abord félicité les participants pour les travaux en cours avant de les informer de l’arrivée du nouveau Co-lead, qui est le Représentant de l’Unicef au Mali, M.Pierre Ngom.
Il a ensuite attiré l’attention des participants sur les discussions de l’équipe pays des Nations Unies au Mali et sur le cadre de coopération au Mali. M.Eric Perdison a rappelé que les Nations Unies au Mali sont à une période critique au regard du fait que les discussions sont déjà en cours pour la prolongation ou l’adoption d’un nouveau cadre de coopération.
«Le RC nous a confié la responsabilité de travailler en tant GTSE et de faire le suivi du cadre, ce qui est une lourde responsabilité, mais les efforts que nous faisons sont appréciés au plus haut niveau, car nous avons reçu des retours encourageants de sa part » a rassuré le Représentant du PAM au Mali avant de rappeler que ces 3 jours de travaux devraient servir à disposer d’un projet de rapport annuel 2022 de résultats de l’UNSDCF, à revoir et stabiliser les cibles des indicateurs des produits des plans de travail annuels conjoints de 2023 et de disposer d’un projet de calendrier de l’évaluation finale de l’UNSDCF 2020 2024. Il s’agissait en définitif de formuler des recommandations à l’équipe de gestion des programmes PMT et l’équipe pays visant à appuyer les efforts de développement social et économique du Gouvernement du Mali dans l’amélioration des conditions de vie et du bien-être des communautés.
M.Eric Perdison a conclu son message en encourageant les participants dans la poursuite du travail de qualité qu’ils sont en train de réaliser dans le cadre du GTSE.
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Histoire
31 janvier 2023
Le PROSMED accompagne la CNDH et les acteurs de la société civile malienne dans leur mission de promotion et de protection des droits humains.
Au Mali, la protection et la promotion des droits de l’homme, en particulier dans un contexte de crise marquée par la recrudescence des violences et la détérioration de la situation sécuritaire, reste un défi majeur. Le rapport sur la situation des droits de l’homme sur le Mali de la MINUSMA du 1er juillet au 30 septembre 2022 fait état de 375 violations et atteintes aux droits de l’homme ainsi qu’au droit international humanitaire imputables aux groupes armés, aux Forces de Défense et de Sécurité et aux groupes armés d’autodéfenses communautaires [1].
Depuis 2016, le Mali a mis en place la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) qui a pour mission d’assurer la protection et la promotion des droits de l’homme ainsi que la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants[2]. En 2019, la CNDH a ouvert trois antennes régionales à Gao, Kayes et Mopti, et en 2021, celles de Ségou et de Sikasso. Malgré cette volonté de décentralisation des services de la CNDH de Bamako vers les régions, les capacités opérationnelles et techniques de ces nouveaux bureaux étaient initialement très limitées.
Afin de renforcer ces antennes régionales, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ONU Femmes et la division de droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA ont démarré en juin 2020 un appui à l’opérationnalisation de ces bureaux régionaux dans le cadre du Programme conjoint d’appui à la stabilisation du Mali à travers le renforcement de l’État de droit (PROSMED) financé par l’Ambassade du Pays Bas et le Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF).
Dans un premier temps, le soutien à la CNDH s’est focalisé sur l’opérationnalisation des représentations régionales de Gao, Kayes, Mopti, Ségou et Sikasso à travers des appuis techniques et logistiques (matériels roulants, informatiques, groupes électrogènes, etc.). Le Programme a ensuite appuyé la mise en place d’un réseau d’organisations de la société civile (OSC) relais dans tous les cercles couverts par les bureaux régionaux afin de renforcer les capacités de monitoring de la situation des droits de l’homme de ces antennes.
M. Saharou TIGANA, représentant régional de la CNDH à Gao, apprécie l’apport du programme : « L'appui du PROSMED, constitué par la mise à disposition des OSC relais à la CNDH dans la région de Gao, nous a permis d'avoir des informations instantanées de tous les incidents liés aux droits de l’homme dans les localités respectives des relais. Aussi, les informations collectées et remontées par les OSC relais ont permis au bureau de Gao la rédaction de plusieurs rapports circonstanciés issus de sources locales fiables ».
À Mopti, M. Nouhoum KONE, représentant régional de la CNDH dans cette région, souligne que « les OSCs relais de la représentation régionale de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Mopti jouent un rôle incontestable dans le monitoring des incidents de violations des droits de l’homme. Elles ont permis une bonne représentativité dans leurs localités respectives et assurent régulièrement les monitorings des lieux de privation de liberté ».
À ce jour, 71 représentants des OSC relais, dont 30 femmes, ont été formés sur des thématiques variées comme : les techniques de surveillance, de documentation et de rapportage des violations et abus des droits de l’homme, la protection des défenseurs des droits de l’homme, la protection des mineurs, le monitoring des violations sexuelles liées au conflit, etc.
Mme Blandine Banou YEBEIZE, relais communautaire de Bandiagara se dit fière de pouvoir contribuer au travail de la représentation régionale de Mopti après avoir participé aux différentes formations : « Je suis très heureuse aujourd’hui d’avoir la capacité et le courage de contribuer à la promotion et la protection des droits humains dans ma localité à travers les renforcements des capacités reçus au niveau régional par la CNDH et ses partenaires en l’occurrence le PNUD et la MINUSMA. Grâce aux différentes sessions de formation, je suis en mesure de documenter et rapporter correctement une violation ou abus des droits de l’homme et ainsi contribuer au travail de la représentation régionale de la CNDH à Mopti ».
Le travail important réalisé par les antennes régionales a d’ailleurs été rappelé récemment par le Président de la CNDH, M. Aguibou Bouaré, dans son allocution prononcée à l’occasion du Symposium National sur la situation des droits de l’homme au Mali qui s’est tenu les 7 et 8 décembre 2022 à Bamako où il a remercié les représentants régionaux pour « le travail abattu dans des conditions très difficiles » et rappelé « l’apport considérable des partenaires techniques de la CNDH notamment le PNUD, ONU Femmes, et la MINUSMA pour le recouvrement de son statut A[3] ».
A noter enfin qu’en parallèle aux actions d’appui à la CNDH, le Programme accompagne aussi la société civile malienne pour renforcer ses capacités de surveillance et de rapportage violations et atteintes des droits de l’homme à travers l’application Kenekanko[4] qui permet aux citoyens de dénoncer anonymement une violation ou abus des droits de l’homme ou un acte de corruption présumé commis sur tout le territoire du Mali[5].
[1] Note trimestrielle de la MINUSMA pour la période de juillet à septembre 2022(https://minusma.unmissions.org/sites/default/files/quaterly_note_july_-september_2022_finalsrsg.pdf )
[2] Une Instance Nationale des droits de l’Homme avait déjà été mise en place en 1989. Elle a changé plusieurs fois de statut jusqu’à la création de la CNDH en 2016 (loi n° 2016-036 du 07 juillet 2016). Cette commission a obtenu en 2022 le Statut A qui atteste de sa pleine conformité aux principes de Paris concernant le statut des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme.
[3] Le Statut A atteste de la pleine conformité de la CNDH aux principes de Paris concernant le statut des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme
[4] Pour plus d’information au sujet de Kenekanko : https://apps.apple.com/ml/app/kenekanko/id6444285938?l=fr
[5] : https://www.undp.org/fr/mali/actualites/le-pnud-appui-la-societe-civile-malienne-dans-la-lutte-contre-la-corruption-et-les-violations-des-droits-de-lhomme
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Histoire
25 janvier 2023
Rentrée diplomatique du Mali: Faire de la culture un moyen de redynamiser le dialogue constant avec les partenaires pour un développement durable
Organisée par le ministère des Affaires et de la coopération internationale du Mali, cette rencontre, première du genre a regroupé dans la capitale du Royaume historique Bambara, les Cadres des Affaires étrangères, les Ambassadeurs accrédités au Mali, les représentations consulaires, les représentants des agences des Nations Unies et ceux des Fonds et Programmes au Mali.
Les rentrées diplomatiques constituent l’occasion pour les Ministères des Affaires étrangères de rappeler les grandes lignes de leurs actions extérieures et d’envisager les perspectives, d’où la volonté des autorités maliennes de faire de celle-ci, un cadre pour renforcer le cadre d’échanges avec les partenaires et ouvrir un nouvel canal d’interaction qui servira à redynamiser le dialogue constant avec les partenaires.
Le Représentant Spécial du SG des Nations Unies au Mali, Coordonnateur Résident et Coordonnateur Humanitaire, dès l’entame de ses propos, s’est réjoui de l’opportunité offerte par la tenue de cette rentrée diplomatique pour féliciter le Gouvernement du Mali à travers Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères pour cette initiative. « Je voudrais aussi exprimer notre gratitude pour l’accueil très chaleureux que nous recevons dans ce magnifique Centre Culturel Korè », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que « cet évènement nous offre une opportunité d’échanger ensemble sur comment capitaliser l’immense patrimoine culturel du Mali au profit des aspirations de son peuple et pour aller vers un relèvement et un développement durable ».
Alain Noudehou a souligné que « les valeurs culturelles du Mali et le grand potentiel d’impact qu’elles peuvent avoir sur la paix, la cohésion sociale et le développement durable au niveau local, national et régional ne sont plus à démontrer ».
Selon lui, « la promotion et la valorisation de la culture malienne, passera nécessairement par l’émancipation culturel continue de son peuple. Et qui dit émancipation culturelle du peuple doit centrer toute action de développement autour du bien-être des Maliennes et des Maliens et ceci vers la poursuite d’un développement Humain ». Il a indiqué que ce « développement doit aller au-delà des ratios de produit intérieur brut ».
Mieux, le représentant Spécial du SG des Nations Unies au Mali a estimé qu’il doit « plutôt être un développement qui s’articule aussi sur une émancipation culturelle, qui valorise la cohésion sociale, la paix et l’accès services sociaux de base ».
Pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop « le processus de paix et de développement dans lequel nous sommes engagés comporte des réponses de diverses natures. En effet, le Mali a très tôt compris que la seule réponse militaire, certes nécessaire, voire indispensable, ne suffirait pas à régler les défis auxquels nous faisons face. Aussi, en complément aux aspects sécuritaires, le Gouvernement renforce progressivement la dimension « soft power » de son approche et, à cet égard, met un accent croissant sur la culture comme facteur de paix, de cohésion sociale et de renforcement de l’unité nationale. »
Au cours de cette rentrée diplomatique, un panel composé d’excellents orateurs du monde de la culture, de la diplomatie et de la société civile, dont M. Edmond Moukala, Représentant de l’UNESCO au Mali a entretenu l’assistance sur le lien entre la culture et la diplomatie et comment la culture peut être la solution aux crises multiformes que nous traversons.
Pour M. Moukala « la culture constitue une source d’identité et de cohésion pour les communautés et les peuples. Elle est leur mémoire collective. La culture forge, à travers le temps, l’identité nationale tant dans la dimension politique, diplomatique que dans les domaines économiques. »
Avant d’ajouter que « c’est la sève nourricière à laquelle toutes les couches sociales doivent s’abreuver, pour trouver les meilleures réponses aux défis du présent et à ceux du futur. Elle est source de force, de vitalité et de la confiance pour participer aux débats ou scelle le destin du monde. »
Les différents panélistes et intervenants ont tous encouragé le Gouvernement, à pleinement s’engager dans la réalisation de cette œuvre nationale. Et le ministre Diop pour sa part, a donné l’assurance que l’outil diplomatique jouera toute sa partition et a indiqué que la présente Rentrée diplomatique est une étape de ce processus visant la codification de la diplomatie culturelle et sa mise en œuvre en tant que priorité de la politique extérieure du Mali.
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Histoire
09 janvier 2023
Actions humanitaires et de développement dans la région de Ségou : Une mission conjointe des Nations Unies et du Gouvernement sur le terrain pour soutenir des actions de réponses
Il était accompagné de représentants de l’Etat (ministères des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, celui de l’Economie et des Finances ainsi que le Développement Rural), les acteurs humanitaires et de développement (les agences des Nations Unies et les ONGs) avec les partenaires de développement (Banque Mondiale) en appui à la mise en œuvre de la Stratégie de Stabilisation du Centre pour une réponse durable dans la région).
A Ségou, la délégation a échangé avec le Représentant du Gouverneur de la région et les membres du comité technique des solutions durables au profit des personnes déplacées internes (PDI) et les populations hôtes. Ledit comité a présenté le cadre des solutions durables en cours d’élaboration, avec l’appui des partenaires au développement. Le but étant de créer de meilleures conditions pour accompagnement des PDI et les populations hôtes. Pour mémoire, une enquête menée en 2020 par les services techniques auprès des PDI sur leurs perspectives de retour ou non, a révélé que trois chefs de ménage sur quatre, souhaitaient rester dans la région. De même, la majorité des femmes déplacées interrogée, n’étant membre d’aucune association, sont favorables à l’exercice d’activités socioéconomiques. Afin de rendre possible ces solutions durables, il a été recommandé l’organisation d’un atelier pour finaliser le plan d’action quinquennal de leur mise en œuvre et de plaider pour son financement.
Cette mission a visité le centre de transformation de produits agricoles et d’activités génératrices de revenus ; ouvert en mars 2010 grâce à un financement de la Norvège du Programme Empowerment des Femmes et des Filles (PEF), exécuté par CARE International Mali. Les missionnaires ont discuté avec les représentantes des 17 groupements constitués de 814 femmes, des défis auxquels elles sont confrontées ; en vue d’explorer les modalités d’appui du réseau sur certains aspects de renforcement de capacités et de formation pour l’amélioration de leurs revenus.
Enfin, M. Alain Noudehou et sa délégation se sont entretenus avec des responsables de l'Office du Niger dont son président directeur général, Abdel Karim Konaté. Cette rencontre a permis de faire le suivi des requêtes de l'Office du Niger. C’était également l’occasion pour l’équipe pays des Nations unies de présenter la réponse des Nations unies quant à la requête relative aux appuis des PDI pour développer des activités agricoles génératrices de revenu notamment à travers le projet intitulé « appui à la résilience et l’adaptation au changement climatique des petits exploitants agricoles dans les périmètres aménagés de l’Office du Niger ». Son objectif est d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, en favorisant le développement socio-économique local, à travers la création d’emplois dans le secteur agricole. D’un coût de 50 millions de dollars (montant total à mobiliser), il ciblera 40 000 ménages (petits exploitants maraichers en particulier ceux affectés par l’insécurité alimentaire, les inondations, l’insécurité et l’impact négatif du changement climatique) qui bénéficieront de terres aménagées. Le nombre total de bénéficiaires directs et indirects est estimé à 240 000 personnes dont 52,3 % de femmes.
Auparavant, M. Alain Noudehou a déclaré que l’ONU au Mali a répondu favorablement, de manière indirecte à la demande à court terme de l’Office du Niger à travers les appuis du PAM et de la FAO aux exploitants agricoles des régions de Ségou et de Mopti en leur fournissant des semences et des engrais. Aussi, sur requête de l’Office du Niger, l’ONU au Mali sous le leadership de la FAO, a élaboré un projet agricole (aménagement et distribution de 1 500 hectares à 500 familles, à raison de 3ha par famille) qui pourrait bénéficier aux PDI dans le cadre des solutions durables.
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Histoire
16 décembre 2022
Retraite annuelle du Bureau du Coordonnateur résident des Nations unies au Mali
à l’hôtel Radisson Collections de Bamako réunissant l’ensemble des staffs de ses 3 composantes (RCO core, Initiative Spotlight et Peace Building Fund). Cette retraite annuelle, première pour le RCO au Mali, a permis de réfléchir sur l’optimisation de son organisation et de son fonctionnement afin de soutenir le Coordonnateur Résident ainsi que l’Equipe pays des Nations unies dans l’accompagnement du Mali sur le chantier de la réalisation de l’agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable.
Le Bureau du Coordonnateur Résident est la composante du système des Coordonnateurs Résidents des Nations unies en charge de l’appui-conseil à l’équipe pays et au Coordonnateur Résident dans la coordination des activités opérationnelles de développement des Agences, Fonds et Programmes visant à soutenir les pays dans leurs efforts de mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable.
A l’ouverture des travaux, le Coordonnateur Résident, Alain Noudehou, a tenu à saluer les efforts du RCO dans l’accomplissement de sa mission et s’est félicité des résultats enregistrés au cours de l’année 2022. « Je tiens, a-t-il dit, à vous féliciter pour le travail de qualité que vous avez réalisé en 2022 et vous encourager à maintenir le cap dans le respect des valeurs du travail d’équipe dans une synergie d’action visant à obtenir davantage de résultats positifs. » Dans le même sens, le Coordonnateur Résident a rappelé que les staffs des entités des Nations unies sont tenus au respect des valeurs d’intégrité, d’impartialité, d’honnêteté et d’humanisme dans le cadre de leur travail. À ce titre, il a insisté sur l’impérieuse nécessité du respect des directives relatives à la lutte contre toutes les formes d’Exploitation, Abus et harcèlements sexuels.
De manière spécifique, la retraite a permis de faire une mise à jour des connaissances sur la réforme du système des Nations unies pour le Développement ; de mettre à niveau les membres du personnel sur les règles et procédures en matière administrative, de gestion des ressources humaines, de sécurité du personnel, d’accès aux soins médicaux, de bien-être, de la prévention de l’exploitation et des abus sexuels ; d’identifier les forces et les faiblesses, les défis et les opportunités de l’organisation et du fonctionnement du RCO et identifier des pistes d’actions d’amélioration.
La retraite a également offert l’opportunité d’examiner le plan de travail 2023 pour fixer les responsabilités des membres du personnel sur sa mise en œuvre. Elle a aussi permis un échange d’informations sur les fonctions spécifiques de chaque staff, de construire des synergies, des complémentarités, et de renforcer l’esprit de travail en équipe.
Cette retraite annuelle a offert l’opportunité d’un dialogue ouvert et fructueux entre les membres du RCO et les Chefs des Agences, Fonds et Programmes afin de recueillir les attentes de ces derniers sur l’appui que leur apporte le bureau du Coordonnateur Résident. À l’unanimité, les chefs d’agences ont tous reconnu et saluer l’excellente qualité du travail du bureau. Ils ont par ailleurs formulé des recommandations dans le but d'améliorer davantage l’appui dans certains domaines substantifs.
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Communiqué de presse
09 février 2023
751 millions de dollars sollicités pour le plan de réponse humanitaire 2023 du Mali
Cet appel de fonds vise à mobiliser les financements nécessaires pour la mise en œuvre du Plan de réponse humanitaire de 2023 lancé aujourd’hui par le Coordonnateur Humanitaire au Mali, M. Alain NOUDEHOU, et le Ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés M. Oumarou DIARRA.
Ont assisté à ce lancement, des hauts cadres de l’Etat, des représentants du corps diplomatique et des donateurs, des organisations humanitaires, de la société civile et des médias.
Le contexte sécuritaire au Mali reste difficile avec son corollaire d’insécurité qui se déplace à différents endroits du territoire. Ceci a occasionné le déplacement de plus de 412 000 personnes notamment les enfants et les femmes principalement dans les régions de Bandiagara, Mopti, Gao, Tombouctou, Ségou et Ménaka. Cette situation contribue à accroître la vulnérabilité des populations et les besoins d’une assistance humanitaire immédiate. Ce qui explique une hausse de 17% des besoins humanitaires par rapport à 2022. Il est à rappeler qu’en 2022, avec les efforts soutenus des acteurs humanitaires et du Gouvernement, plus de 2,9 millions de personnes ont été assistes sur les 5,3 millions ciblés par la réponse humanitaire.
Le Coordonnateur Humanitaire a, dans son discours d’ouverture, plaidé pour un engagement plus soutenu des donateurs du plan de réponse humanitaire du Mali, en allouant davantage de fonds flexibles aux agences des Nations Unies et aux ONG nationales et internationales qui travaillent inlassablement pour atténuer la souffrance des populations et pour accroître leur résilience aux chocs liés aux conflits et catastrophes naturelles.
« Il est importance de préserver les acquis de la réponse humanitaire et des initiatives de développement au Mali pour contribuer à la consolidation de la paix et pour donner des chances d’un relèvement rapide et durable aux Maliens », a déclaré Alain Noudéhou lors de son allocution.
L’Etat malien s’engage à poursuivre les efforts de sécurisation du pays pour permettre aux partenaires humanitaires de continuer à porter assistance aux populations dans le besoin. Outre les mouvements de populations qui engendrent l’augmentation de besoins humanitaires, le Mali subit de plein fouet les effets du dérèglement climatique.
« Notre pays est au cœur du Sahel et est naturellement exposé aux conséquences du réchauffement de la planète. Le Gouvernement est dans une dynamique de renforcement des services techniques de l’Etat à tous les niveaux pour intégrer un important volet d’anticipation et de préparation aux chocs climatiques » a dit Oumarou DIARRA dans son discours de lancement. Le représentant du gouvernement malien a salué les efforts d’anticipation et d’inclusion qui caractérisent la préparation du Plan de réponse humanitaire et a plaidé pour une meilleure articulation entre l’humanitaire et le développement.
Note aux éditeurs : Le Plan de Réponse Humanitaire est consolidé par OCHA pour le compte de l’Équipe Humanitaire Pays et des partenaires humanitaires. Il présente les priorités et les paramètres de la réponse stratégique de l’Équipe Humanitaire Pays, basés sur une compréhension partagée de la crise, énoncés dans l’Aperçu des besoins humanitaires 2023
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Communiqué de presse
09 février 2023
Visite conjointe du Gouvernement, de l’Union Africaine, du Système des Nations Unies et des ONG nationale et internationale à Gao et Ménaka
Cette mission visait à renforcer la coordination de la réponse humanitaire dans ces deux régions, de créer une synergie d’action impliquant tous les acteurs pour faciliter davantage l’accès humanitaire aux populations dans le besoin. Il s’agissait également d’évaluer l’impact des projets financés par le Fonds Central d'Intervention d'Urgence (CERF) des Nations Unies, alloués en juin 2022 pour la réponse multisectorielle d’urgence dans les régions de Gao et Ménaka.
La délégation a eu des échanges avec les autorités régionales, les services techniques, les conseillers régionaux intérimaires et les acteurs humanitaires. Elle a également visité des projets et des sites de personnes déplacées internes, avec lesquelles elle a échangé sur leurs conditions de vie et les besoins d’assistance humanitaire non couverts.
« Je suis à la tête de cette forte délégation qui a quitté Bamako pour venir à Gao et continuer sur Ménaka, pour être avec vous et partager ce moment difficile, afin de nous rendre compte des réalités de terrain et confirmer l’ensemble des informations sur vos conditions de vie » a indiqué le Ministre DIARRA. « Nous sommes concernés par la situation des populations, et nous allons tout faire pour travailler en synergie avec l’ensemble des partenaires en vue de trouver des solutions durables » a-t-il ajouté.
Pour l’Ambassadeur Minata Samaté Cessouma, Commissaire à la Santé, aux Affaires humanitaires et au Développement social de l’Union Africaine, « les femmes et enfants sont les premières victimes des crises humanitaires ». Pour elle, « la solidarité doit être en premier lieu, intra-africaine ». Elle a ajouté que « la participation de l’Union Africaine à cette visite lui permettra de rappeler aux États-membres, l’urgence de contribuer à l’effort humanitaire sur le continent et particulièrement dans les pays du Sahel ».
Pour sa part, le Coordonnateur Humanitaire au Mali, a déclaré « qu’il est indispensable de poursuivre la collaboration entre les différents acteurs afin d’apporter l’assistance aux personnes déplacées ». Toutefois, sans des ressources financières suffisantes et une meilleure identification des besoins, la réponse ne peut être efficiente. C’est pourquoi il faut « renforcer les activités d’identification des besoins avec une plus grande précision pour que ces ressources disponibles soient orientées vers les vrais bénéficiaires », a ajouté M. NOUDEHOU.
Les représentants des communautés, tout en saluant les efforts de l’État en vue d’améliorer la situation sécuritaire sur le terrain, ont remercié les services techniques du développement social et l’ensemble des partenaires humanitaires pour leurs différents apports et assistances déjà reçues, mais ont aussi rapporté que l’insécurité occasionne leurs déplacements et exacerbe leur vulnérabilité. Ils ont insisté sur la priorité de trouver une solution à l’insécurité pour un retour dans leurs villages dans un climat apaisé tout en assurant la promotion des solutions durables.
Les représentants des communautés ont plaidé pour que l’action humanitaire soit désormais soutenue par d’autres initiatives de développement pour réduire leur dépendance à l’assistance humanitaire, considérant que les activités socio-professionnelles sont au ralenti dans ces communautés.
Note aux éditeurs : Les photos de la mission sont accessibles ici.
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09 février 2023
7 millions de dollars US d’allocation du Fonds Central d’intervention d’urgence (CERF) pour répondre aux besoins urgents des populations affectées de Gao, Kidal et Mopti au Nord du Mali
Entre janvier et décembre 2022, les mouvements de populations se sont particulièrement accentués dans le Nord du Mali, avec plus 72 500 personnes nouvellement déplacées en raison des affrontements entre groupes armés rivaux, des conflits intercommunautaires multiformes et des opérations militaires des forces armées maliennes contre les groupes armés non étatiques, principalement dans les régions du Centre (Mopti et Ségou) et du Nord (Gao, Ménaka, Tombouctou, Taoudénit et Kidal) et certaines parties du Sud. Les résultats issus de la matrice des mouvements de populations en août 2022 révèlent que sur 263 sites évalués, les personnes déplacées internes vivent dans des conditions précaires et le faible accès aux service sociaux de base les rend extrêmement vulnérables.
Le Coordonnateur humanitaire au Mali, M. Alain Noudéhou, a apprécié cette allocation d’urgence comme « l’expression d’un engagement renouvelé de la communauté internationale à se mobiliser et agir promptement pour que l’assistance humanitaire nécessaire atteigne chaque personne dans le besoin ». Dans le contexte malien où les effets du changement climatique viennent accentuer la vulnérabilité des personnes touchées par les conflits, le Coordonnateur humanitaire a affirmé qu’il continuera « à plaider pour que les partenaires techniques et financiers restent engagés au Mali en octroyant davantage de fonds flexibles et complémentaires pour la réponse humanitaire et le développement au Mali ».
Au total cinq projets bénéficieront de cette allocation du Fonds Central d’intervention d’urgence (CERF) et aideront à fournir une assistance multisectorielle en éducation et protection, l’accès à l’eau et l’hygiène et l’assainissement au profit des enfants déplacés affectés par la crise et victimes de violations (mise en œuvre par UNICEF), la prise en charge holistique et intégrée de victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG) et la promotion et de la santé sexuelle et reproductive dans les régions du Centre et du Nord (mise en œuvre par UNFPA), l’appui multidimensionnel à la restauration des documents d’état-civil des déplacés internes (mise en œuvre par OIM), l’amélioration de l'accès en abris d'urgence et biens non-alimentaires des personnes déplacées internes (mise en œuvre par UNHCR) et une assistance médicale et psychologique aux populations affectées par la crise humanitaire et les inondations des régions de Gao, Kidal et Mopti (mise en œuvre par OMS).
L’allocation CERF de 7 millions intervient pour relever le niveau de la réponse humanitaire d’urgence dans un contexte d’exacerbation de l’impact humain de la crise alors que seulement 38% du financement requis pour le plan de réponse humanitaire 2022 ont été effectivement reçus. Grâce une mutualisation des efforts et une rationalisation des moyens, les partenaires humanitaires ont réussi à de fournir une assistance multisectorielle à plus de 3,5 millions de personnes dans le besoin.
Note aux éditeurs : Mis en place par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2006, le CERF est un mécanisme de financement humanitaire géré par OCHA, qui permet une réponse plus rapide et efficace aux besoins vitaux des populations touchées par des catastrophes naturelles, des conflits armés, ou des crises sous financées.
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11 octobre 2022
Au Mali, plus de trois millions d’enfants ont repris le chemin de l’école cette semaine pour la rentrée scolaire 2022-2023.
Bamako, le 08 octobre 2022 – Des milliers d’élèves au Mali ont repris le chemin de l’école cette semaine pour la rentrée scolaire 2022-2023, lancée officiellement le lundi 3 octobre 2022 par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Abdoulaye Maïga assistant pour l’occasion à une leçon modèle sur le changement climatique. Cependant de nombreux autres élèves n’ont pas pu jouir de ce droit : 1766 écoles demeurent fermées en raison de l'insécurité affectant ainsi un demi-million d'enfants en âge d'être scolarisés.
Au Mali, la campagne pour le retour à l’école et à l’inscription massive des enfants en première année a débuté le 15 septembre 2022 et se poursuivra jusqu’à la fin du mois d’octobre 2022 dans toutes les régions. Dans le cadre de cette campagne, plus de 5000 enfants-ambassadeurs et jeunes de la deuxième décennie pour l’Education sensibilisent parents, enfants et encadreurs d’enfants sur les bénéfices de l’éducation scolaire dans toutes les régions du Mali.
L’UNICEF a appuyé les partenaires techniques dans les régions à mobiliser 4000 enfants ambassadeurs -à parité filles et garçons- et 1000 jeunes de la deuxième décennie pour accompagner cet effort de retour à l’école de tous les enfants et à l’inscription massive des enfants en âge scolaire, notamment les plus vulnérables. Ce déploiement a été possible avec l’appui des partenaires techniques et financiers notamment l’Allemagne, l’Autriche, le Canada, l’Espagne, le fonds de consolidation pour la paix, la Norvège, le partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et l’Union Européenne.
Des concertations et rencontres entre les acteurs de l’éducation ont été menées pour une rentrée scolaire réussie et pour réfléchir sur les voies et moyens de la réouverture des écoles fermées. Madame la Ministre de l’Education Nationale, Madame SIDIBE Dédéou OUSMANE a souligné quant à elle l’importance d’une école apaisée, performante et inclusive, comme levier essentiel du développement du Mali.
Pour apporter une réponse à ce phénomène de non-scolarisation ou de déscolarisation, les jeunes ambassadeurs de la rentrée scolaire contribuent depuis 2017 à renforcer le dialogue dans leurs communautés sur l’importance de l’éducation grâce à des activités de porte-à-porte, des émissions radiophoniques et des séances de dialogue communautaire. De 2019 à 2022 plus de 167,000 enfants hors de l’école (dont 76,772 filles) ont été insérés/réinsérés grâce à l’UNICEF avec l’appui de l’Union Européenne.
La fermeture prolongée des établissements scolaires et le manque d’accès à un apprentissage de qualité durant la pandémie de COVID-19 ont mis au jour et exacerbé la crise de l’apprentissage préexistante, privant des millions d’écoliers à travers le monde des compétences fondamentales en lecture et en calcul, avertit l’UNICEF.
A l’occasion du Sommet mondial sur la transformation de l’éducation, l’UNICEF a alerté sur la faiblesse alarmante des niveaux d'apprentissage. Avant la pandémie, on estimait que la moitié des enfants âgés de 10 ans à travers le monde étaient capable de lire et de comprendre un texte simple. Aujourd’hui, seuls un tiers d’entre eux y parviendraient.
« Le manque de ressources des établissements, la rémunération et la qualification insuffisantes des enseignants, les classes surchargées et l’archaïsme des programmes d’enseignement entravent la capacité de nos enfants à réaliser leur plein potentiel », explique Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « L’orientation donnée à nos systèmes éducatifs détermine, par définition, celle de notre avenir. Si nous n’inversons pas les tendances actuelles, nous devrons subir les conséquences de l’échec de l’éducation de toute une génération. Les faibles niveaux d’apprentissage que nous connaissons aujourd’hui réduisent nos possibilités futures. »
La Ministre de l’Education Nationale du Mali, présente à ce sommet, a également déclaré : « Pour l'avenir des enfants et des jeunes du monde entier en général et du Mali en particulier, nous devons donner la priorité à l’éducation dans l'agenda politique mondial et national. »
Par ailleurs, il faut noter, que dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des stratégies de rattrapage et à l’occasion de l’ouverture des classes, le Ministère de l’Education Nationale en collaboration avec les partenaires, a développé un programme condensé avec des outils pédagogiques adaptés disponibles à ce jour, dans toutes les écoles du pays.
Outre l’apprentissage sur les bancs des écoles, l’UNICEF appuie et encourage les options alternatives adaptées aux contextes et aux besoins, cela inclut l’éducation à distance notamment à travers la radio. Plusieurs programmes validés par le Ministère de l’Education sont en cours de diffusion à travers plus de 60 radios communautaires sur l’ensemble du territoire.
« La dotation des ménages vulnérables en radios solaires et clés USB avec leçons va se poursuivre en 2022, ainsi que l’animation de groupes d’écoute dans les communautés et dans les écoles. Cette offre alternative d’éducation a un double objectif. Elle permet non seulement la continuité de l’apprentissage pour les enfants n’ayant pas accès à l’école pour diverses raisons, liées à la fermeture école, à l’éloignement et au faible revenu des parents ; mais aussi le renforcement de la qualité de l’enseignement pour les élèves et les enseignants, » a affirmé Andrea Berther, Représentante a.i de l’UNICEF au Mali.
La mise à disposition de dispositifs de lavage des mains, de savons et des masques dans les écoles, sera complétée par la distribution des kits scolaires, composés de cahiers, de cartables, de fournitures scolaires et de matériels didactiques pour les enfants vulnérables et enseignants dans toutes les régions.
Pour Chaque Enfant, une éducation de qualité !
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Communiqué de presse
04 mai 2022
Deuxième réunion du Conseil national de la nutrition (CNN), Lancement officiel du Plan d’Action Multisectoriel de la Nutrition 2021-2025
04/05/2022.Chaque année, le CNN se réunit une fois pour discuter des progrès et de la manière de renforcer la collaboration au sein du partenariat dans la lutte contre la malnutrition. L’objectif de cette réunion annuelle est de mobiliser les acteurs gouvernementaux, les agences des Nations Unies, les donateurs et les réseaux SUN afin d’offrir une grande visibilité aux efforts du CNN, tout en offrant une opportunité de communication de haut niveau au coordinateur SUN. C’est une occasion de sensibiliser le public aux efforts de nutrition du CNN, du Gouvernement de Mali et de tous les partenaires de la nutrition au Mali.
Depuis août 2016, Gerda Verburg des Pays-Bas officie en tant que Sous-Secrétaire générale des Nations Unies et Coordinatrice du Mouvement pour le renforcement de la nutrition (SUN). Elle travaille, aux côtés des 65 pays et 4 états indiens, dont le Mali, qui font partie du mouvement SUN. Elle coordonne le mouvement, qui est compris des quatre réseaux SUN – les agences des Nations Unies, la société civile, des entreprises et des donateurs, à l’accomplissement d'une mission commune : aider les pays SUN à éradiquer la malnutrition sous toutes ses formes.
Le thème de la réunion de Bamako cette année était « une opportunité de faire de la nutrition une priorité de l’engagement politique et financier au Mali ». Ce qui qui cadre parfaitement avec l’approche du Mouvement SUN qui se concentre sur le renforcement d’actions en matière de nutrition, tout en intégrant la nutrition à l’échelle nationale des plans, politiques et institutions de développement des pays.
Dans ses propos liminaires Mme Dieminatou Sangaré, ministre de la Santé et du Développement Social a déclaré que : « La malnutrition coûte 265 milliards de francs CFA au Mali, soit quatre pour cent du PIB et environ 1 enfant sur 5 souffre d'un retard de croissance chronique dû à la malnutrition. Les causes sous-jacentes sont diverses et multisectorielles mais le gouvernement du Mali s'est engagé pour l'agenda 2030. Je peux vous assurer que le gouvernement de la transition suit avec grand intérêt la mise en œuvre de ce plan. »
« La nutrition n'est pas seulement une question de santé, mais aussi une question de protection sociale, d'assainissement pour tous, notamment les filles et les femmes, souvent les premières victimes des crises et conflits. Le Mali est un pays ayant une riche histoire et mérite un avenir riche et prospère, c’est pourquoi nous sommes motivés à investir dans les 1000 premiers jours de l’enfant » a souligné Mme Gerda Verburg dans ses propos liminaires.
Au Mali, plus de 1,2 million de cas de malnutrition globale aigue (2022), dont plus de 300 000 cas de malnutrition aiguë sévère (MAS) ont été recensé en 2022. Les mouvements de populations dus à l’insécurité dans certaines localités contribuent à aggraver cette situation préoccupante. C’est pour apporter une réponse adéquate à cette crise que le PANM a été lancé.
Un large éventail de partenaires du CNN soutenant les efforts du mouvement SUN, y compris les agences gouvernementales, les organisations de la société civile, le secteur privé, les agences des Nations Unies, les donateurs bilatéraux et multilatéraux ont pris part au lancement du PANM 2021-2025 et ont eu des réunions bilatérales avec la Sous-Secrétaire Générale Mme Gerda Verburg, sur les moyens de renforcement des questions de financement de la lutte contre la malnutrition, les actions de prévention et surtout comment faire en sorte que le gouvernement adopte les politiques publiques adéquates en faveur de cette lutte.
Depuis août 2016, Gerda Verburg des Pays-Bas officie en tant que Sous-Secrétaire générale des Nations Unies et Coordinatrice du Mouvement pour le renforcement de la nutrition (SUN). Elle travaille, aux côtés des 65 pays et 4 états indiens, dont le Mali, qui font partie du mouvement SUN. Elle coordonne le mouvement, qui est compris des quatre réseaux SUN – les agences des Nations Unies, la société civile, des entreprises et des donateurs, à l’accomplissement d'une mission commune : aider les pays SUN à éradiquer la malnutrition sous toutes ses formes.
Le thème de la réunion de Bamako cette année était « une opportunité de faire de la nutrition une priorité de l’engagement politique et financier au Mali ». Ce qui qui cadre parfaitement avec l’approche du Mouvement SUN qui se concentre sur le renforcement d’actions en matière de nutrition, tout en intégrant la nutrition à l’échelle nationale des plans, politiques et institutions de développement des pays.
Dans ses propos liminaires Mme Dieminatou Sangaré, ministre de la Santé et du Développement Social a déclaré que : « La malnutrition coûte 265 milliards de francs CFA au Mali, soit quatre pour cent du PIB et environ 1 enfant sur 5 souffre d'un retard de croissance chronique dû à la malnutrition. Les causes sous-jacentes sont diverses et multisectorielles mais le gouvernement du Mali s'est engagé pour l'agenda 2030. Je peux vous assurer que le gouvernement de la transition suit avec grand intérêt la mise en œuvre de ce plan. »
« La nutrition n'est pas seulement une question de santé, mais aussi une question de protection sociale, d'assainissement pour tous, notamment les filles et les femmes, souvent les premières victimes des crises et conflits. Le Mali est un pays ayant une riche histoire et mérite un avenir riche et prospère, c’est pourquoi nous sommes motivés à investir dans les 1000 premiers jours de l’enfant » a souligné Mme Gerda Verburg dans ses propos liminaires.
Au Mali, plus de 1,2 million de cas de malnutrition globale aigue (2022), dont plus de 300 000 cas de malnutrition aiguë sévère (MAS) ont été recensé en 2022. Les mouvements de populations dus à l’insécurité dans certaines localités contribuent à aggraver cette situation préoccupante. C’est pour apporter une réponse adéquate à cette crise que le PANM a été lancé.
Un large éventail de partenaires du CNN soutenant les efforts du mouvement SUN, y compris les agences gouvernementales, les organisations de la société civile, le secteur privé, les agences des Nations Unies, les donateurs bilatéraux et multilatéraux ont pris part au lancement du PANM 2021-2025 et ont eu des réunions bilatérales avec la Sous-Secrétaire Générale Mme Gerda Verburg, sur les moyens de renforcement des questions de financement de la lutte contre la malnutrition, les actions de prévention et surtout comment faire en sorte que le gouvernement adopte les politiques publiques adéquates en faveur de cette lutte.
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