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19 septembre 2023
Élimination des Violences à l'égard des Femmes et des Filles : 4 Ans d'Impact de l'Initiative Spotlight au Mali
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Communiqué de presse
15 septembre 2023
Initiative Spotlight au Mali : Des résultats tangibles après 4 ans d’engagement pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles
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Communiqué de presse
04 septembre 2023
Nearly one million children in Mali at risk of acute malnutrition by the end of 2023 – UNICEF-WFP
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Les objectifs de développement durable au Mali
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Mali:
Histoire
02 juin 2023
Atelier de validation du rapport annuel 2022 et des plans de travail conjoints 2023 de l'UNSDCF : L'ONU et le Mali s'unissent pour l'appropriation des résultats et la planification pour 2023
Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (UNSDCF) signé entre le gouvernement du Mali et le Système des Nations Unies pour la période 2020-2024. La cérémonie d'ouverture a été présidée conjointement par SEM. Seydou Coulibaly, Secrétaire Général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale et M. Maleye Diop, Représentant Résident du PNUD, représentant le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Mali.
Réunissant environ une centaine de participants issus du système des Nations Unies, des départements ministériels et de la Société Civile, cet atelier avait pour objectifs d'examiner et de valider conjointement les documents stratégiques du rapport annuel 2022 et des plans de travail conjoints 2023 du Cadre de Coopération, et d’assurer une appropriation nationale des résultats et de la planification des interventions du Système des Nations Unies dans le pays.
Le Représentant du Coordonnateur Résident, M. Maleye DIOP, dans son mot introductif, a relevé que l’année 2023, 4e année de mise du Cadre de Coopération, est une année décisive et qui constitue le début du processus de formulation du nouveau Cadre de Coopération pour la période 2025-2029. Il a rappelé que l'évaluation finale de l'UNSDCF 2020-2024, qui se veut participative et inclusive, est une étape cruciale à préparer dès maintenant. Selon lui, l'examen du rapport annuel 2022 et des plans de travail 2023 du Cadre de Coopération permet de jeter les bases de cette évaluation finale et de réfléchir aux perspectives du nouveau Cadre 2025-2029.
Le Secrétaire Général du ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, SEM Seydou Coulibaly, a souligné pour sa part que l'UNSDCF 2020-2024 Mali joue un rôle essentiel en tant que levier pour l'appui institutionnel, la croissance économique inclusive et l'accès aux services sociaux de base de qualité. Il a affirmé que ce Cadre reste approprié pour mobiliser l'ensemble des entités des Nations Unies en soutien aux efforts du gouvernement malien. Il a également mis en exergue les résultats remarquables obtenus en 2022, notamment dans le domaine de la gouvernance efficace et redevable pour une société en paix, juste et inclusive grâce au renforcement des capacités des acteurs concernés.
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Histoire
10 mai 2023
Ménaka, un contexte humanitaire qui mérite une attention particulière
Prendre la mesure des besoins humanitaires non couverts et renforcer les mécanismes d’une réponse synergique, rapide et efficace, tel était l’objectif de cette deuxième visite à Ménaka en l’intervalle de deux mois. Le contexte humanitaire s’est fortement dégradé à Ménaka depuis février 2023 avec l’afflux continue de personnes déplacées de Tidermene et d’Inekar vers la ville de Ménaka. On parle d’environ 78 500 personnes déjà arrivées à Ménaka centre entre mars 2022 et le premier trimestre de 2023. M. Alain Noudehou, Coordonnateur Humanitaire pour le Mali, est allé discuter sur place avec les autorités régionales de l’enregistrement biométrique des personnes déplacées internes dans la perspective d’une bonne maîtrise de la dynamique des déplacements de population. Avec la communauté humanitaire présente à Ménaka, les échanges ont porté sur défis sécuritaires qui entravent la délivrance rapide et la mise à l’échelle de l’aide.
L’eau, une priorité absolue
A Ménaka, l’accès à l’eau reste une priorité absolue. Aussi bien pour les déplacés que pour les communautés hôtes. La rareté des points d’eau, liée au contexte climatique du Sahel, rend difficile et onéreux la réalisation des forages. Les efforts de réponse EHA ont cependant permis de réaliser 35 points d’eau entre janvier et mars 2023, améliorant ainsi l’accès à l’eau à 100 000 personnes dont plus de 70 000 PDI et 14 000 réfugiés. Les ouvrages réalisés sont des forages équipés de systèmes solaires de pompage et des pompes à motricité humaine. Une dizaine de forages ont été aussi réhabilités. Cependant, au moindre choc, ces réalisations deviennent insuffisantes. Ainsi, à la mi-avril, plus de 10 000 nouveaux déplacés internes en provenance de Tidermene et installées dans les zones éloignées de sites de PDI, sont restées plusieurs semaines sans accès à l’eau. Si ces genres de situation devraient se reproduire, il sera nécessaire de continuer avec le water trucking en attendant de réaliser de nouveaux points d’eau pour couvrir les besoins. Il sera aussi impérieux de maintenir les activités de promotion de l’hygiène sur les sites, avec la distribution des produits de traitement de l'eau (Aquatab) et construire au moins 300 latrines complexes, selon le cluster EHA. En revanche, la multiplicité et la disparité spatiale des sites de déplacés rend complexe la réponse en eau, hygiène assainissement. Des évaluations récentes du cluster EHA évoquent la défécation à l’air libre dans plusieurs sites de déplacés. Ce qui expose les déplacés à des risques de maladies liées au manque d’hygiène pendant la saison pluvieuse qui pointe à l’horizon.
Ménaka, au bord d’une insécurité alimentaire et nutritionnelle grave
Ménaka est en situation d’urgence alimentaire et nutritionnelle depuis mars 2023. Le risque d’une aggravation plane si le flux de déplacés se poursuit, et si une réponse à l’échelle n’est pas envisagée très rapidement. Dans tous les sites de déplacés de Ménaka, le niveau de malnutrition a atteint des niveaux critiques, avec un taux de malnutrition aiguë sévère de 8,2%. C’est quatre fois le seuil d’alerte de 2% de l’OMS et cela nécessite une action rapide (source : enquêtes SMART-RAPIDE, cercles en phase 4 des régions de Kayes, Ségou, Mopti, Gao, Menaka et le District de Bamako) Les résultats d’analyse du Cadre Harmonisé 2023 ont révélé que la région de Ménaka est en insécurité alimentaire chronique depuis mars 2019. Les projections sur la période de soudure (juin-août 2023) projettent qu’au moins 2507 personnes pourraient basculer en situation de catastrophe alimentaire si aucune action urgente n’est prise en faveur de ces personnes. Tous les cercles de Ménaka sont en urgence nutritionnelle avec des niveaux particulièrement alarmants de malnutrition. Plus de 33 670 enfants, femmes enceintes et femmes allaitantes ont besoin en urgence d’une d’assistance nutritionnelle, dont 22 515 enfants de moins de 5 ans à risque de malnutrition aiguë (7321 MAS et 15 194 MAM). L’allocation CERF 2023 Réponse Rapide à l’insécurité alimentaire, en perspective, permettra de d’atteindre près de la moitié des personnes dans le besoin. Sur 7,7 millions de dollars américains nécessaires pour la réponse à l’insécurité alimentaire, les acteurs n’ont mobilisé que 600 000 USD, courant mai 2023. Un important déficit de financement de la réponse d’urgence reste encore à combler.
Ménaka, beaucoup de déplacés sans abris, à cause de l’insuffisance de capacités des acteurs Abris/BNA
La réunion trimestrielle du cadre régional de coordination humanitaire, tenue le 28 avril sous le lead du Gouverneur de région, a relevé l’insuffisance de capacités de réponse en NFI/ABRI. Il est également relevé que la modalité cash connaît quelques entraves dans son effectivité. En effet, certains bénéficiaires de l’assistance en cash utilisent souvent l’argent reçu à d'autres fins, rendant difficile la traçabilité de l’aide reçue. Les acteurs ont donc recommandé que la modalité l’aide d’urgence via le cash soit revue et strictement encadrée. Rappelons que la réunion du CRCH est un mécanisme de coordination humanitaire visant à garantir la redevabilité de l’action humanitaire. Une quarantaine d’acteurs prennent part au CRCH de Ménaka, dont des représentants des services techniques de l'Etat, des ONG nationales et internationales et les agences des Nations Unies (HCR, PAM, UNICEF, OCHA).
Ibrahima Koné/ Ocha Mali
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Histoire
07 avril 2023
Film SIRA (la route) prix du meilleur film de sensibilisation dans le domaine de la santé au FESPACO : une belle illustration du « One UN » et de la bonne collaboration avec l’USAID
En effet, porté par l’ONUSIDA, ce film est le fruit d’un vrai travail conjoint entre les Nations Unies et l’USAID. En plus du cofinancement de plusieurs agences des Nations Unies (PNUD, UNICEF, ONUSIDA, PAM, UNFPA, ONUFEMMES) et l’USAID, les techniciens de ces différentes structures ont contribué à la relecture et à l’amélioration du scénario. Le film SIRA qui est en même temps un film de réflexion et de projection dans l’avenir en matière de lutte contre le sida, retrace la vie rebondissante d’une jeune fille infectée par le VIH. Ce film qui nous fait réfléchir sur certaines réalités socio-culturelles du Mali, nous fait voyager entre les questions de genre, de droits humains, de prévention de la transmission mère enfant du VIH, de population clé et de nutrition. Le film nous donne un message d’espoir dans la lutte contre le sida en mettant en avant le rôle que devraient jouer les acteurs communautaires (les élus locaux, les leaders religieux) et les autorités administratives. Enfin le film nous donne l’espoir que personne ne devrait plus mourir du Sida en suivant juste les consignes des prestataires. Une projection officielle du film est prévue dans les semaines à venir avec les autorités nationales, les chefs d’agence, les chefs de l’USAID et l’ensemble des responsables nationaux de lutte contre le sida.
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Histoire
07 avril 2023
La série télévisée sur les violences basées sur le genre « Danse inlassable / Don ni dongoman » de retour pour une deuxième saison avec le Programme Initiative Spotlight au Mali
avec le soutien du Programme Initiative Spotlight et de ses partenaires. Cette série a pour but de remettre en cause les normes sociales néfastes et les stéréotypes de genre à travers l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) ainsi que des médias aux niveaux national et décentralisé.
Malgré les efforts des autorités et des partenaires pour éliminer les violences basées sur le genre, celles-ci restent très répandues au Mali, en particulier à l'égard des femmes et des filles. Selon l'Enquête Démographique de Santé 2018, près de la moitié des femmes au Mali sont victimes de violences physiques, sexuelles et émotionnelles, et 89% des femmes en âge de procréer ont subi la pratique de l'excision.
Lors de la cérémonie de lancement de la deuxième saison, M. Pierre Ngom, Représentant résident de l'UNICEF, a rappelé l'ampleur du phénomène et a souligné l'importance de briser le silence sur les cas de violences basées sur le genre. De son côté, l'Ambassadeur, Chef de Délégation de l'Union Européenne au Mali, M. Bart Ouvry, a appelé à la mobilisation de tous pour vaincre ce fléau.
La série « Danse inlassable / Don ni dongoman » s'inscrit dans la dynamique de mobilisation et de la transformation sociale et culturelle contre les discriminations et les violences que subissent les femmes et les filles dans les familles, les espaces publics, à l'école et au sein des communautés. Enfin, le Chef de cabinet, Dr. Boubou Gouro Diall au nom du Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a notifié que le gouvernement du Mali soutient toutes les activités en rapport avec le changement positif des normes sociales et de genre et a salué le soutien et l'accompagnement des partenaires techniques et financiers dans la mise en œuvre du Programme Initiative Spotlight au Mali.
Le programme Initiative Spotlight à travers le film « Danse inlassable /don ni dongoman », entend contribuer de manière efficace à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Les thématiques ainsi abordées dans la série sont entre autres : le mariage d’enfant, la déscolarisation des filles, l’excision, le viol et la violence sexuelle, le trafic et la traite des enfants (jeunes filles inclues).
Il faut noter que le tournage de la saison 2 a débuté le 15 décembre 2020 à Kolokani dans la région de Koulikoro. Elle s’est ensuite poursuivie dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou et le District de Bamako. La diffusion de la série est prévue en septembre 2023 sur les chaines ORTM, Africable et Renouveau.
Pour rappel, le Mali, l’Union Européenne et les Nations Unies ont lancé le Programme Initiative Spotlight pour éliminer les violences à l’égard des femmes et les filles, en décembre 2019 au Mali pour une durée de 4 ans.
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Histoire
15 mars 2023
RETRAITE DU GROUPE TECHNIQUE DE SUIVI ET EVALUATION (GTSE) DE L’ONU AU MALI
Le groupe technique de suivi et évaluation (GTSE) de l’ONU au Mali a organisé du 14 au 16 mars au Centre international de Conférence de Bamako sa retraite annuelle sur l’élaboration du rapport annuel 2022 de résultats de L’UNSDCF.
L’objectif général de cette retraite était de consolider les données, revisiter le narratif de résultats produits par les groupes de résultats et rédiger le rapport général annuel 2022 de résultats de l’UNSDCF tout en suivant les exigences et les standards de l’UNSDG en la matière.
Le Représentant du PAM au Mali M.Eric Perdison, Colead du GTSE, dans son message d’introduction, a d’abord félicité les participants pour les travaux en cours avant de les informer de l’arrivée du nouveau Co-lead, qui est le Représentant de l’Unicef au Mali, M.Pierre Ngom.
Il a ensuite attiré l’attention des participants sur les discussions de l’équipe pays des Nations Unies au Mali et sur le cadre de coopération au Mali. M.Eric Perdison a rappelé que les Nations Unies au Mali sont à une période critique au regard du fait que les discussions sont déjà en cours pour la prolongation ou l’adoption d’un nouveau cadre de coopération.
«Le RC nous a confié la responsabilité de travailler en tant GTSE et de faire le suivi du cadre, ce qui est une lourde responsabilité, mais les efforts que nous faisons sont appréciés au plus haut niveau, car nous avons reçu des retours encourageants de sa part » a rassuré le Représentant du PAM au Mali avant de rappeler que ces 3 jours de travaux devraient servir à disposer d’un projet de rapport annuel 2022 de résultats de l’UNSDCF, à revoir et stabiliser les cibles des indicateurs des produits des plans de travail annuels conjoints de 2023 et de disposer d’un projet de calendrier de l’évaluation finale de l’UNSDCF 2020 2024. Il s’agissait en définitif de formuler des recommandations à l’équipe de gestion des programmes PMT et l’équipe pays visant à appuyer les efforts de développement social et économique du Gouvernement du Mali dans l’amélioration des conditions de vie et du bien-être des communautés.
M.Eric Perdison a conclu son message en encourageant les participants dans la poursuite du travail de qualité qu’ils sont en train de réaliser dans le cadre du GTSE.
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Communiqué de presse
15 septembre 2023
Initiative Spotlight au Mali : Des résultats tangibles après 4 ans d’engagement pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles
Sous la présidence de Madame COULIBALY Mariam MAIGA, Ministre de la Promotion de la Femme, de l'Enfant et de la Famille, l'événement a réuni des membres du Gouvernement, le Chargé d’Affaires de l'Union Européenne au Mali, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, les chefs d’agences du SNU impliqués dans le mise en œuvre du Programme, des Représentants des Organisations de la Société Civile et des associations de femmes et de jeunes engagées dans la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG).
« La société civile reste et demeure l'acteur central de l'initiative Spotlight au Mali, en Afrique et dans le monde. Nous restons engagés auprès des populations à la base et croyons en une société malienne sans violence et égalitaire entre les femmes et les hommes » a mentionné le Président du Groupe National de référence de la Société Civile, Monsieur Kassoum Coulibaly.
Depuis son lancement au Mali, le 5 décembre 2019, l’Initiative Spotlight a enregistré des résultats significatifs et encourageants dans la lutte contre les VBG, contribuant ainsi à créer un environnement plus sûr et plus inclusif pour les femmes et les filles. Parmi les réalisations sont relevées :
La prise en compte de la partie répressive des Violences Basées sur le Genre (VBG) dans le code pénal en cours de révision à travers des actions de plaidoyer conduites par le programme Initiative Spotlight ;
La sensibilisation de 1 074 140 hommes, 1 215 074 femmes, 728 312 garçons et 931 612 filles afin de promouvoir des normes sociales positives ;
Le renforcement des capacités techniques des acteurs institutionnels (Services techniques des Ministères, et les Collectivités) en matière de réduction et d’élimination des VBG, les violences faites aux femmes et filles et de la promotion des droits à la santé reproductive ;
La pérennisation du partenariat tripartite entre les leaders religieux, les leaders traditionnels, et les organisations de la société civile, en faveur du changement de normes sociales discriminatoires liées au genre ;
La redynamisation et la mise en place de plus de 1045 réseaux communautaires, dont les clubs de mères, de maris et futurs maris, d’élèves et espaces sûrs ;
Plus de 10 nouveaux Guichets Uniques appelés One Stop Center ont été mis en place et sont fonctionnels, ayant jusqu’à présent pris en charge plus de 5184 survivantes de VBG. L’approche est en cours d’institutionnalisation avec une stratégie nationale de durabilité ;
La réduction des cas de Mutilations Génitales Féminines (MGF) et de Mariages d'Enfants (ME) dans les zones d'intervention du programme.
La mise en place d’un mécanisme de collecte de données nationales sur les VBG, "VBG Kunafoni", pour la capitalisation des données nationales ;
La production et la diffusion de la série télévisuelle sur les VBG « Danse Inlassable ». Ladite série, qui aborde de manière approfondie les problématiques liées aux VBG, a suscité un vif intérêt auprès du public, ce qui s'est traduit par un nombre impressionnant de vues. En effet, plus de 9 000 000 de personnes touchées sur trois chaines TV (ORTM, Africable et Renouveau TV) et YouTube par la diffusion de la série TV sur les VBG « Danse inlassable » lien : https://www.youtube.com/channel/UCRgbTdLVvKOZthaEzsDDeMg.
«L’un des objectifs du programme Initiative Spotlight au Mali a été précisément de contribuer à attirer davantage l’attention de l’ensemble de la société malienne et des pouvoirs publics sur le phénomène des violences faites aux femmes et aux filles et en faire une priorité de réduire et éliminer ces pratiques pour atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en accord avec les objectifs du développement durable à l’horizon 2030.
Au titre des résultats enregistrés, l’Initiative Spotlight au Mali a contribué à l’accélération de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable 1, 3, 4, 8, 16, 17 et particulièrement 5 (égalité entre les sexes), et aussi ceux du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) (2019-2023), ainsi que du Cadre de coopération entre le gouvernent et les Nations Unies (UNSDCF 2020–2024).», a affirmé le Coordonnateur Humanitaire et Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Mali, Monsieur Alain Noudéhou.
L'Initiative Spotlight est un partenariat mondial pluriannuel entre l'Union européenne et les Nations Unies visant à éliminer les violences à l'égard des femmes et des filles dans le monde. Au Mali, elle collabore étroitement avec le Gouvernement malien, la société civile et d'autres partenaires pour mettre fin à la violence basée sur le genre et promouvoir l'autonomisation des femmes et des filles.
Le Mali a été l'un des huit pays africains bénéficiaires de l'Initiative Spotlight, recevant un investissement de 17.766.097.067 FCFA avec 15 415 328 743 FCFA) de l’UE et 2 350 768 324 CFA comme contribution des agences des Nations Unies (ONU Femmes, PNUD, HCR, UNICEF et UNFPA) qui prennent part à l’initiative.
«L'Union européenne est convaincue d'une chose fondamentale : la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est l'affaire de chacun et de chacune d'entre nous. Et c’est en tant qu’homme que je me dois de rappeler que : On ne peut ignorer ou discriminer la moitié de l’Humanité ! La poursuite de cette lutte est essentielle pour bâtir une société prospère et égalitaire. Nous croyons fermement que le développement durable ne peut être réalisé que lorsque hommes et femmes bénéficient des mêmes droits et de la même considération. », a déclaré Monsieur Pascal PERENNEC, Chargé d’Affaires de l’Union européenne au Mali.
Pour sa part, la Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr. COULIBALY Mariam MAIGA a réitéré la disponibilité et l’engagement du Gouvernement du Mali à continuer d’œuvrer pour l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles: « L’initiative Spotlight 1.0 qui prend ainsi fin au Mali a été un réel catalyseur pour le réveil des consciences des populations surtout dans le domaine des violences basées sur le genre. Il est aujourd’hui important de capitaliser les résultats et de les mettre à l’échelle dans le reste du pays par l’élaboration d’une seconde phase. »
Les interventions du programme Initiative Spotlight ont ciblé les localités suivantes : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, San, Nara, Kita, Bougouni, Koutiala et le District de Bamako.
A propos de l’Initiative Spotlight
L'Initiative Spotlight au Mali caractérisée par des approches novatrices, s’est articulée autour de six (6) piliers :
L’amélioration de l’environnement législatif et politique pour qu’il soit conforme aux conventions internationales ;
Le renforcement des capacités des institutions nationales en matière d’application de la loi et de planification stratégique visant à mieux intégrer l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles ;
La promotion des normes et valeurs sociales protectrices des femmes et des filles contre les violences ;
La disponibilité et l’accès aux services de qualité pour une prise en charge holistique et équitable à l’endroit des survivantes, avec une attention particulière portée sur les besoins spécifiques des groupes exposés à des formes de discrimination ;
La disponibilité de données statistiques quantitatives et qualitatives actualisées dans le cadre de l’élaboration des lois et la mise en œuvre des politiques, des stratégies et des programmes ;
Le renforcement des organisations de défense des droits des femmes en vue d’influencer les politiques et pratiques visant l’élimination des VBG.
Contacts pour plus d'informations et demandes d'entrevues :
Marianne Mara Foulah, Chargée de programme : marianne.mara.foulah@undp.org
Sorofing TRAORE, point focal communication : sorofing.traore@undp.org;
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Communiqué de presse
04 septembre 2023
Nearly one million children in Mali at risk of acute malnutrition by the end of 2023 – UNICEF-WFP
Almost a quarter of Mali's population suffers from moderate or acute food insecurity. Meanwhile, for the first time ever in the country, over 2,500 people are at risk of famine in the crisis-affected region of Menaka, many of them children.
The warning comes as senior humanitarian officials from UNICEF and the United Nations World Food Programme (WFP) visited the country this week to reiterate the support from both agencies to Mali’s people, in cooperation with local authorities and humanitarian counterparts.
"Mali is going through a complex humanitarian crisis and needs urgent support to avert a disaster for children, who are again paying the highest price for a crisis not of their making,” said Ted Chaiban, UNICEF Deputy Executive Director for Humanitarian Action, and Supply Operations. “UNICEF, WFP and partners have been present on the ground during some of Mali’s hardest years and we will continue to work on humanitarian and development issues for as long as our services are needed.”
In total, close to five million children are in urgent need of humanitarian assistance in Mali, including health, nutrition, education, and protection services - as well as access to safe water. The number shows an increase of at least 1.5 million children in need since 2020.
“It is of the utmost importance that we ensure the humanitarian crisis in Mali has the attention it needs. At a time when the world is in turmoil, we do not have the right to choose who to save. But we do have a duty to work together to save and change lives,” said Carl Skau, WFP’s Deputy Executive Director and Chief Operating Officer. “We must do what we can to help vulnerable families, especially children and women, by working closely with our partners to prevent famine, tackle acute food insecurity and malnutrition head-on and strengthen their resilience."
In addition to violence and conflict, climate shocks in some parts of the country have led to massive displacement in the last few months. As of 30 June 2023, over 377,000 people have been forced to flee their homes, more than half of them children. According to latest estimates, at least 1.6 million children are in urgent need of protection in Mali.
In 2022, the United Nations verified 1,024 grave violations against children in the country, including recruitment and use by armed forces and armed groups, killing and maiming. Conflict and lack of resources have also forced more than 1,700 schools to close, keeping at least half a million children from accessing education.
Despite the urgent situation, humanitarian appeals for Mali continue to be severely underfunded. So far in 2023, just 21 per cent of the US $751.4 million required by the United Nations has been raised, while less than one-third of the 2023 UNICEF Humanitarian Appeal for Children in Mali is currently funded - US$ 8.5 million received in the first half of the year.
UNICEF and WFP urgently need US $184.4 million to reach 8.8 million people in 2023, including 4.7 million children. Funding will be essential to provide emergency food assistance to vulnerable people and support medical services, including fuel to keep vaccines cold and to buy more humanitarian supplies such as life-saving treatments for children with malnutrition.
The plight of children and families in Mali is part of a wider regional emergency in the central Sahel, which also includes Burkina Faso and Niger. Despite these ongoing crises, humanitarian workers and supplies need to safely reach the most vulnerable children and families where urgently needed. Any disruptions or delays in aid delivery will have a negative impact on the survival of children and their families.
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Communiqué de presse
09 février 2023
751 millions de dollars sollicités pour le plan de réponse humanitaire 2023 du Mali
Cet appel de fonds vise à mobiliser les financements nécessaires pour la mise en œuvre du Plan de réponse humanitaire de 2023 lancé aujourd’hui par le Coordonnateur Humanitaire au Mali, M. Alain NOUDEHOU, et le Ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés M. Oumarou DIARRA.
Ont assisté à ce lancement, des hauts cadres de l’Etat, des représentants du corps diplomatique et des donateurs, des organisations humanitaires, de la société civile et des médias.
Le contexte sécuritaire au Mali reste difficile avec son corollaire d’insécurité qui se déplace à différents endroits du territoire. Ceci a occasionné le déplacement de plus de 412 000 personnes notamment les enfants et les femmes principalement dans les régions de Bandiagara, Mopti, Gao, Tombouctou, Ségou et Ménaka. Cette situation contribue à accroître la vulnérabilité des populations et les besoins d’une assistance humanitaire immédiate. Ce qui explique une hausse de 17% des besoins humanitaires par rapport à 2022. Il est à rappeler qu’en 2022, avec les efforts soutenus des acteurs humanitaires et du Gouvernement, plus de 2,9 millions de personnes ont été assistes sur les 5,3 millions ciblés par la réponse humanitaire.
Le Coordonnateur Humanitaire a, dans son discours d’ouverture, plaidé pour un engagement plus soutenu des donateurs du plan de réponse humanitaire du Mali, en allouant davantage de fonds flexibles aux agences des Nations Unies et aux ONG nationales et internationales qui travaillent inlassablement pour atténuer la souffrance des populations et pour accroître leur résilience aux chocs liés aux conflits et catastrophes naturelles.
« Il est importance de préserver les acquis de la réponse humanitaire et des initiatives de développement au Mali pour contribuer à la consolidation de la paix et pour donner des chances d’un relèvement rapide et durable aux Maliens », a déclaré Alain Noudéhou lors de son allocution.
L’Etat malien s’engage à poursuivre les efforts de sécurisation du pays pour permettre aux partenaires humanitaires de continuer à porter assistance aux populations dans le besoin. Outre les mouvements de populations qui engendrent l’augmentation de besoins humanitaires, le Mali subit de plein fouet les effets du dérèglement climatique.
« Notre pays est au cœur du Sahel et est naturellement exposé aux conséquences du réchauffement de la planète. Le Gouvernement est dans une dynamique de renforcement des services techniques de l’Etat à tous les niveaux pour intégrer un important volet d’anticipation et de préparation aux chocs climatiques » a dit Oumarou DIARRA dans son discours de lancement. Le représentant du gouvernement malien a salué les efforts d’anticipation et d’inclusion qui caractérisent la préparation du Plan de réponse humanitaire et a plaidé pour une meilleure articulation entre l’humanitaire et le développement.
Note aux éditeurs : Le Plan de Réponse Humanitaire est consolidé par OCHA pour le compte de l’Équipe Humanitaire Pays et des partenaires humanitaires. Il présente les priorités et les paramètres de la réponse stratégique de l’Équipe Humanitaire Pays, basés sur une compréhension partagée de la crise, énoncés dans l’Aperçu des besoins humanitaires 2023
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Communiqué de presse
09 février 2023
Visite conjointe du Gouvernement, de l’Union Africaine, du Système des Nations Unies et des ONG nationale et internationale à Gao et Ménaka
Cette mission visait à renforcer la coordination de la réponse humanitaire dans ces deux régions, de créer une synergie d’action impliquant tous les acteurs pour faciliter davantage l’accès humanitaire aux populations dans le besoin. Il s’agissait également d’évaluer l’impact des projets financés par le Fonds Central d'Intervention d'Urgence (CERF) des Nations Unies, alloués en juin 2022 pour la réponse multisectorielle d’urgence dans les régions de Gao et Ménaka.
La délégation a eu des échanges avec les autorités régionales, les services techniques, les conseillers régionaux intérimaires et les acteurs humanitaires. Elle a également visité des projets et des sites de personnes déplacées internes, avec lesquelles elle a échangé sur leurs conditions de vie et les besoins d’assistance humanitaire non couverts.
« Je suis à la tête de cette forte délégation qui a quitté Bamako pour venir à Gao et continuer sur Ménaka, pour être avec vous et partager ce moment difficile, afin de nous rendre compte des réalités de terrain et confirmer l’ensemble des informations sur vos conditions de vie » a indiqué le Ministre DIARRA. « Nous sommes concernés par la situation des populations, et nous allons tout faire pour travailler en synergie avec l’ensemble des partenaires en vue de trouver des solutions durables » a-t-il ajouté.
Pour l’Ambassadeur Minata Samaté Cessouma, Commissaire à la Santé, aux Affaires humanitaires et au Développement social de l’Union Africaine, « les femmes et enfants sont les premières victimes des crises humanitaires ». Pour elle, « la solidarité doit être en premier lieu, intra-africaine ». Elle a ajouté que « la participation de l’Union Africaine à cette visite lui permettra de rappeler aux États-membres, l’urgence de contribuer à l’effort humanitaire sur le continent et particulièrement dans les pays du Sahel ».
Pour sa part, le Coordonnateur Humanitaire au Mali, a déclaré « qu’il est indispensable de poursuivre la collaboration entre les différents acteurs afin d’apporter l’assistance aux personnes déplacées ». Toutefois, sans des ressources financières suffisantes et une meilleure identification des besoins, la réponse ne peut être efficiente. C’est pourquoi il faut « renforcer les activités d’identification des besoins avec une plus grande précision pour que ces ressources disponibles soient orientées vers les vrais bénéficiaires », a ajouté M. NOUDEHOU.
Les représentants des communautés, tout en saluant les efforts de l’État en vue d’améliorer la situation sécuritaire sur le terrain, ont remercié les services techniques du développement social et l’ensemble des partenaires humanitaires pour leurs différents apports et assistances déjà reçues, mais ont aussi rapporté que l’insécurité occasionne leurs déplacements et exacerbe leur vulnérabilité. Ils ont insisté sur la priorité de trouver une solution à l’insécurité pour un retour dans leurs villages dans un climat apaisé tout en assurant la promotion des solutions durables.
Les représentants des communautés ont plaidé pour que l’action humanitaire soit désormais soutenue par d’autres initiatives de développement pour réduire leur dépendance à l’assistance humanitaire, considérant que les activités socio-professionnelles sont au ralenti dans ces communautés.
Note aux éditeurs : Les photos de la mission sont accessibles ici.
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Communiqué de presse
09 février 2023
7 millions de dollars US d’allocation du Fonds Central d’intervention d’urgence (CERF) pour répondre aux besoins urgents des populations affectées de Gao, Kidal et Mopti au Nord du Mali
Entre janvier et décembre 2022, les mouvements de populations se sont particulièrement accentués dans le Nord du Mali, avec plus 72 500 personnes nouvellement déplacées en raison des affrontements entre groupes armés rivaux, des conflits intercommunautaires multiformes et des opérations militaires des forces armées maliennes contre les groupes armés non étatiques, principalement dans les régions du Centre (Mopti et Ségou) et du Nord (Gao, Ménaka, Tombouctou, Taoudénit et Kidal) et certaines parties du Sud. Les résultats issus de la matrice des mouvements de populations en août 2022 révèlent que sur 263 sites évalués, les personnes déplacées internes vivent dans des conditions précaires et le faible accès aux service sociaux de base les rend extrêmement vulnérables.
Le Coordonnateur humanitaire au Mali, M. Alain Noudéhou, a apprécié cette allocation d’urgence comme « l’expression d’un engagement renouvelé de la communauté internationale à se mobiliser et agir promptement pour que l’assistance humanitaire nécessaire atteigne chaque personne dans le besoin ». Dans le contexte malien où les effets du changement climatique viennent accentuer la vulnérabilité des personnes touchées par les conflits, le Coordonnateur humanitaire a affirmé qu’il continuera « à plaider pour que les partenaires techniques et financiers restent engagés au Mali en octroyant davantage de fonds flexibles et complémentaires pour la réponse humanitaire et le développement au Mali ».
Au total cinq projets bénéficieront de cette allocation du Fonds Central d’intervention d’urgence (CERF) et aideront à fournir une assistance multisectorielle en éducation et protection, l’accès à l’eau et l’hygiène et l’assainissement au profit des enfants déplacés affectés par la crise et victimes de violations (mise en œuvre par UNICEF), la prise en charge holistique et intégrée de victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG) et la promotion et de la santé sexuelle et reproductive dans les régions du Centre et du Nord (mise en œuvre par UNFPA), l’appui multidimensionnel à la restauration des documents d’état-civil des déplacés internes (mise en œuvre par OIM), l’amélioration de l'accès en abris d'urgence et biens non-alimentaires des personnes déplacées internes (mise en œuvre par UNHCR) et une assistance médicale et psychologique aux populations affectées par la crise humanitaire et les inondations des régions de Gao, Kidal et Mopti (mise en œuvre par OMS).
L’allocation CERF de 7 millions intervient pour relever le niveau de la réponse humanitaire d’urgence dans un contexte d’exacerbation de l’impact humain de la crise alors que seulement 38% du financement requis pour le plan de réponse humanitaire 2022 ont été effectivement reçus. Grâce une mutualisation des efforts et une rationalisation des moyens, les partenaires humanitaires ont réussi à de fournir une assistance multisectorielle à plus de 3,5 millions de personnes dans le besoin.
Note aux éditeurs : Mis en place par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2006, le CERF est un mécanisme de financement humanitaire géré par OCHA, qui permet une réponse plus rapide et efficace aux besoins vitaux des populations touchées par des catastrophes naturelles, des conflits armés, ou des crises sous financées.
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