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13 novembre 2024
Khassim Diagne, de nationalité sénégalaise, est le Coordonnateur résident et Coordonnateur Humanitaire par intérim des Nations Unies au Mali depuis le 1er octobre 2024
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01 novembre 2024
Le Mali célèbre la Journée des Nations Unies : les populations au cœur des actions de l’ONU
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30 septembre 2024
50 JOURNALISTES FORMES A L’ECOLE DES NATIONS - UNIES AU MALI
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Les objectifs de développement durable au Mali
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Mali:
Histoire
13 novembre 2024
Khassim Diagne, de nationalité sénégalaise, est le Coordonnateur résident et Coordonnateur Humanitaire par intérim des Nations Unies au Mali depuis le 1er octobre 2024
en Afrique et ailleurs, notamment dans les domaines de la protection des civils, des opérations de maintien de paix et dans la gestion des crises humanitaires.Avant son rôle actuel au Mali, il a été Sous-secrétaire général des Nations Unies et représentant adjoint par intérim du secrétaire général pour l’Afrique de l'Ouest et le Sahel de février à mai 2024. Dans cette fonction, il a assisté le représentant spécial en conseillant sur la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel et en travaillant étroitement avec des équipes de pays et des organisations régionales et internationales pour renforcer la paix et la stabilité dans la région.De mars 2021 à janvier 2024, M. Diagne a été Sous-secrétaire général et représentant spécial adjoint du secrétaire général pour la protection et les opérations au sein de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO). À ce poste, il a dirigé le pilier "Protection et opérations", supervisant les activités de quatre bureaux extérieurs et de six sections techniques dédiées à la protection des civils, au désarmement, et à la protection des enfants. Il a travaillé en étroite collaboration avec les autorités locales et divers partenaires pour mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité visant à protéger les civils et stabiliser la région.Avant cela, de 2017 à 2021, il a servi en tant que Directeur de l'unité politique pour les affaires humanitaires, les droits de l'homme et le maintien de la paix au Cabinet du Secrétaire général des Nations Unies à New York. Dans ce rôle, il a été un conseiller politique de premier plan, assurant la coordination des activités de son unité et aidant à formuler des rapports stratégiques pour le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale.De janvier 2017 à mars 2017, M. Diagne a occupé les fonctions de Représentant régional pour les Etats Unis et les pays des Caraïbes au HCR à Washington DC. De février 2009 à mai 2011, il a servi comme Représentant le de droit et de diplomatie Fletcher de l’Université Tufts aux Etats-Unis.
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Histoire
30 septembre 2024
50 JOURNALISTES FORMES A L’ECOLE DES NATIONS - UNIES AU MALI
L'objectif était d’expliquer aux journalistes les actions des Nations Unies au Mali, en mettant en lumière la présence des 18 agences, fonds et programmes, leur cartographie au Mali, leurs impacts sur la vie des communautés, ainsi que leurs contributions collectives et synergiques aux priorités nationales de développement durable, à l’action humanitaire et à la consolidation de la paix.Cette initiative visait également à améliorer la qualité des reportages sur les actions de l'ONU au Mali et à favoriser une couverture médiatique plus précise et complète des activités de l'organisation. « VIGILANCE ET PRECISION »Edmond Moukala, Co-lead du Groupe de communication, a invité, lors de l’ouverture de l’atelier, les journalistes à faire preuve de vigilance dans le traitement de l’information et à relayer avec précision les actions du Système des Nations Unies au Mali. M. Moukala n’a pas manqué de saisir cette occasion pour remercier les hommes et femmes des médias du Mali pour leurs efforts dans la quête de l’information. Il a également encouragé les journalistes à tenir compte des réalités de notre continent ainsi que de nos valeurs sociétales et culturelles dans leur travail quotidien.Avec un contenu riche et diversifié, cette formation a couvert plusieurs thèmes importants, notamment : les mandats des agences, fonds et programmes de l’ONU au Mali, le cadre de coopération 2020-2024 avec les autorités maliennes, une présentation du Sommet de l’Avenir qui vient de se tenir à New York débouchant sur un Pacte du futur, les principes mondiaux sur l’intégrité de l’information, une simulation d’une réunion de l’équipe pays des Nations Unies face à une situation de crise (inondations au Mali), ainsi que des présentations spécifiques sur les techniques de journalisme en contexte de crise. « MEILLEURE COLLABORATION »Selon Hamidou Togo, porte-parole des participants, cette formation représente un pas important vers une meilleure collaboration entre les médias et les Nations Unies au Mali. « Grâce à ces connaissances nouvellement acquises, les journalistes sont désormais mieux équipés pour informer le public sur les activités onusiennes, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de son rôle au Mali. » « LES JOURNALISTES DOIVENT SE SPECIALISER »Après 3 jours de formation, la cérémonie de clôture a été présidée par M. Mohamed Lemine Salem Mohamed Beiba, Représentant de l’UNFPA Mali. Dans son message, M. le Représentant a salué le Groupe de communication des Nations Unies pour cette initiative qui rapproche davantage l’ONU de ses cibles au Mali. Il a également exhorté les journalistes à faire leur travail dans le respect de la déontologie et de l’éthique journalistique. Il les a invités à se spécialiser dans leurs domaines d’intérêt spécifiques, car dans un monde en constante évolution, seuls les meilleurs se démarquent. La cérémonie a pris fin avec la remise des certificats aux participants.
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Histoire
23 août 2024
Amina Mohammed's Visit to Mali: Empowering Young Women through Skills and Entrepreneurship
in Bamako, Mali. The Centre provides vulnerable young girls and women with skills for income-generating activities which, together with health services and literacy support through UNFPA-supported safe spaces, empowers them and equips them with the skills and knowledge to reach their full potential and contribute to the development of their communities and country. This site visit was held at the conclusion of Ms. Amina J. Mohammed’s 3-days visit to Mali to engage in high-level political discourse with the Malian government as well as galvanize partners and resources around the UN’s work in Mali.During the Deputy Secretary-General’s visit to the Cheick Modibo Diarra centre in Bamako, she had the chance to interact with young girls who were being trained in a range of skills that empowered them to move into the labour market and earn a living. More than 1,000 young girls are trained annually in this training centre, including 125 young girls in the Safe Spaces program, a project supported by UNFPA and the Ministry of Youth and Sports. This initiative offers out-of-school young girls, including those living with disabilities, a safe environment where they can acquire essential skills in sexual and reproductive health, in literacy, and in training in promising professions to ensure their economic empowerment.The Deputy Secretary General, accompanied by the Special Representative of the Secretary General for the United Nations Office for West Africa and the Sahel, Mr. Leonardo Santos Simão, as well as the Resident Coordinator of the United Nations System in Mali, Mr. Alain Noudéhou, was welcomed at the centre by a delegation composed of the Chief of Staff and Technical Counsellor of the Ministry for the Promotion of Women, Family and Children; the Deputy Director of Multilateral Cooperation representing the Minister of Foreign Affairs; a representative of the Ministry of Youth and Sports; the Director of the training centre; and the Officer-in-Charge / Deputy Representative of UNFPA. The centre's director presented the various training courses, ranging from cutting, sewing, and makeup to bakery-pastry making, including henna application, tattooing, event decoration, and the processing of agri-food products. The Deputy Secretary-General observed the girls engage in the various skills-building activities, asked them about their hopes and aspirations, and participated in some activities herself. Some of the young girls proudly explained that they were already selling their creations on social networks, proving their success on the path to female entrepreneurship and community mobilization.Subsequently, Ms. Mohammed met graduates from the training centre, who were financially independent and pursuing diverse careers since their graduation from the centre. Some do the traditional henna and tattoo application, where Ms. Mohammed took part in session by having a design tattooed on her hand. She was also able to admire decorations created by young girls who graduated in event decorations. She met with graduates from the agri-food training who presented their processed products, such as natural juices, dried mangoes, and ginger powders using local products. The graduates demonstrated their ease with using technology to advance their career aspirations; for example, one of the graduates is a rising TikTok star who uses the platform to sell her cakes and pastries. Before the Deputy Secretary-General departed from the Cheick Modibo Diarra centre, she addressed the young women and girls directly. She spoke to them of the importance of pursuing their hopes and dreams and emphasized that their empowerment was the pathway to the development of the entire nation. On that inspirational note, the Deputy Secretary-General, Ms. Amina J Mohammed, concluded her visit to Mali.
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Histoire
21 juin 2024
L'ONU renouvelle son engagement pour le progrès du développement durable, de la paix et des efforts humanitaires au Sahel central
Cette mission a souligné l'engagement de l'ONU à soutenir conjointement les efforts de développement, de paix et d'humanitaire dans ces nations, marquant une étape significative dans le renforcement du partenariat de l'ONU avec ces deux pays. Dirigée par le Secrétaire général adjoint et Coordinateur spécial pour le développement au Sahel, Mar Dieye, et le Directeur régional pour l'Afrique au Bureau de coordination du développement de l'ONU, Yacoub El-Hillo, la délégation comprenait des directeurs seniors des plusieurs Agences, Fonds et Programmes.Au Mali, Mar Dieye a souligné le rôle de la mission de l'ONU pour "exprimer haut et fort la solidarité avec le Mali et l'Alliance des États du Sahel, en s'alignant sur la vision du Mali et en plaidant pour le pays". Les discussions avec le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop ont porté sur le soutien de l'ONU au nouveau Plan national de développement du Mali jusqu'en 2063. L'ONU et les autorités maliennes ont convenu sur l’importance de poursuivre une coopération basée sur des programmes transformateurs conjoints alignés aux priorités nationales. Avec une population jeune de moins de 25 ans représentant près de 75 % du Mali, l'ONU a également manifesté un fort intérêt à soutenir les initiatives gouvernementales en faveur de la jeunesse. Mar Dieye a exhorté l'Équipe de pays de l'ONU à collaborer entre agences pour un soutien spécifique au contexte, crucial pour l'avenir du Mali au milieu des transformations régionales.Le Directeur de DCO Afrique, Yacoub El-Hillo, a souligné la nécessité de changer les approches opérationnelles au Sahel central compte tenu des changements historiques dans la région : "C'est une opportunité d’adapater les modalités de coopération pour une majeure efficace. [Les pays du Sahel central] ont traversé un changement historique. Nous ne pouvons pas faire des affaires comme d'habitude aujourd'hui. Nous devons changer."Le Ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a exprimé sa confiance dans les objectifs alignés entre l'ONU et le Mali, déclarant : "Nous [tous] sommes l'ONU". - Photo de famille avec le ministre des Affaires étrangères, S.E. Abdoulaye Diop, illustrant le partenariat renforcé. Crédit : Hamidou Ngatte (ONU Mali).Lors de la mission, Mar Dieye a reçu une forte réassurance que le Mali est sur la bonne voie du développement. En engageant les jeunes maliens sur les priorités futures, il a demandé à Fatoumata, une brillante jeune fille de 15 ans : "Si tu devais représenter le Mali et le Sahel lors d'un sommet mondial à New York, quelles priorités mettrais-tu en avant pour l'avenir ?" Fatoumata a rapidement souligné l'éducation, la santé des jeunes et les investissements dans l'eau, l'énergie et l'agriculture, reflétant parfaitement les objectifs stratégiques de développement du Mali. Ses perspectives ont servi de validation poignante du chemin à suivre pour le Mali, soulignant un accord national fort sur les domaines prioritaires et l'avenir du Mali. Au Mali, un objectif prioritaire de la délégation était de repositionner stratégiquement l'Équipe de pays de l'ONU pour soutenir la transition du gouvernement vers une nouvelle phase de développement. Le succès de la mission au Niger a été particulièrement notable car elle a ouvert un nouveau chapitre après une période de relations tendues entre l'ONU et le gouvernement nigérien. À son arrivée au Niger, Mar Dieye a exprimé l'intention de la visite : "Nous sommes ici pour écouter, apprendre, recalibrer et recentrer nos efforts collectifs pour obtenir un impact significatif."
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Histoire
07 mai 2024
Stimuler l'ambition, offrir la dignité, plaide la Vice-Secrétaire générale de l'ONU auprès de la Plateforme de Collaboration Régionale pour l'Afrique
La Vice-Secrétaire générale adjointe de l'ONU, Amina J. Mohammed, a appelé à faire preuve d’une plus grande ambition et à un leadership renforcé de la part des pays africains lors de son dialogue annuel avec les Directeurs régionaux des entités de l'ONU, lors de la réunion de la Plateforme de collaboration régionale pour l'Afrique (RCP) qui s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba. Le dialogue de cette année, tenu en marge du 10e Forum régional africain sur le développement durable, visait non seulement à discuter des défis auxquels est confronté le continent, mais également à identifier les opportunités et à forger des voies claires pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD) et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.Mme Mohammed a souligné la nécessité de veiller à ce que chaque Africain puisse vivre une vie de dignité, soutenue par une approche collective et transformative de l'ONU, adaptée aux besoins uniques et diversifiés de chaque pays."Les gens disent souvent que l'Agenda 2030 est trop ambitieux et trop chargé, mais lorsque je le considère, je le vois comme la base sur laquelle vous devriez vous appuyer pour garantir une vie de dignité », a-t-elle exprimé.La RCP pour l'Afrique sert de plateforme continentale où les entités régionales de l'ONU convergent pour relever les défis qui dépassent les mandats individuels et les frontières nationales. Les membres de la Plateforme ont exploré toute une série de questions plus larges et interconnectées telles que l'action climatique, les systèmes alimentaires, la paix et la sécurité, s'alignant sur l'objectif de façonner une ONU plus réactive pour naviguer dans les complexités du monde d'aujourd'hui. La réunion a été modérée par Yacoub El-Hillo, le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement. L'un des deux Vice-Présidents de la RCP pour l'Afrique, Claver Gatete, qui est également le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, a souligné que la RCP offre une opportunité de réflexion interne au sein du système de l'ONU, nous permettant d'évaluer ensemble notre collaboration et de prioriser les actions qui favorisent réellement les progrès vers la réalisation des ODD.Une réponse significative qui a émergé était le rôle des données dans la rationalisation de la mise en œuvre des ODD. La disponibilité et la qualité des données affectent tous les aspects du développement durable, car elles aident à prendre des décisions éclairées, à formuler des politiques efficaces et à concevoir des interventions ciblées.La Vice-Secrétaire générale adjointe a souligné un retard notable dans la réalisation des ODD en raison du manque de données fiables. "Nous prenons du retard sur les ODD. Il est difficile de savoir dans quelle mesure [...] parce que les références - les données - ne sont pas disponibles", a-t-elle déclaré, soulignant le rôle crucial des membres de la RCP pour l'Afrique dans l'amélioration de la disponibilité des données de référence.La RCP pour l'Afrique a déjà fait des progrès notables dans ce domaine, comme en témoigne le cas du Soudan, où des perturbations dans les structures régulières de l'ONU ont incité une équipe technique, facilitée par la RCP pour l'Afrique, à garantir la continuité de la collecte et de la disponibilité des données pour la planification du développement post-conflit. De plus, les discussions ont souligné l'importance de renforcer la capacité d'analyse des données des pays africains, en mettant l'accent sur l'engagement de nouveaux acteurs.L'impératif de "rester et de fournir" a été un autre thème significatif. Les Directeurs régionaux des entités des Nations Unies ont souligné l'engagement de l'ONU à maintenir sa présence et à poursuivre ses efforts de développement durable dans les régions touchées par les crises, plutôt que de se retirer en période difficile. L'autre Vice-Présidente de la RCP pour l'Afrique, Ahunna Eziakonwa, qui occupe aussi le poste de Directrice régionale pour l'Afrique du Programme de développement des Nations Unies, a souligné l'importance de veiller à ce que les jeunes en particulier soient en mesure de mener des vies productives malgré les crises en cours."On ne peut pas mettre en pause le développement. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir l'engagement, même en période politiquement délicate", a déclaré Mme Eziakonwa.Pour accélérer les progrès vers les ODD et l'Agenda 2063 de l'UA, des investissements robustes sont essentiels. Plus précisément, la discussion a souligné l'importance critique de tirer parti du soutien du secteur privé pour les objectifs mondiaux.Les participants ont discuté de la nécessité d'un soutien financier et de ressources accrues pour l'Afrique afin de faire face efficacement au changement climatique, en mettant l'accent particulier sur le soutien aux femmes, qui sont souvent les plus durement touchées par les changements environnementaux.Le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, a aidé à contextualiser cela en vue du prochain Sommet de l'avenir, qui présente une opportunité unique de progresser vers un système multilatéral revigoré. Il a tiré la sonnette d'alarme en indiquant que la participation actuelle de l'Afrique à la phase de négociation du Pacte pour l'avenir est en deçà de ce que les enjeux exigent et de ce dont l'Afrique pourrait bénéficier, plaidant en faveur d'un Pacte pour l'avenir plus orienté vers l'action et ambitieux.La réunion de cette année a également été suivie par le Secrétaire général adjoint chargé de la Jeunesse, Felipe Paullier, qui a souligné l'impératif des efforts de collaboration transfrontaliers et inter-mandats, en mettant un accent particulier sur les voix des jeunes africains.Les membres de la RCP pour l'Afrique ont souligné l'importance d'amplifier la voix de l'Afrique à l’approche du Sommet et au-delà, comme une opportunité pour le système de développement des Nations Unies de s'unir et de produire des résultats impactants.
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Communiqué de presse
22 avril 2024
Au Mali, plus de la moitié des 7,1 millions de personnes ayant besoin d'aide humanitaire en 2024 sont des enfants - UNICEF.
BAMAKO, 19 avril 2024 - On estime que 7,1 millions de personnes ont besoin d'assistance humanitaire au Mali cette année, dont 54% sont des enfants, selon le Plan de Besoins Humanitaires et de Réponse (HNRP) de 2024. Ces enfants risquent d'être privés de services essentiels tels que les soins de santé, l'éducation, l'eau potable et des services de protection appropriés. Face à de nouveaux défis opérationnels et programmatiques, l'UNICEF, en soutien au gouvernement du Mali, renforce sa présence sur le terrain en se concentrant sur la continuité des services sociaux de base dans les zones fragiles, tout en investissant dans les systèmes nationaux et locaux. L'UNICEF lance un appel de 133,5 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires des enfants et des femmes au Mali en 2024. « Suivant les enjeux sécuritaires dans le monde et les défis à relever dans le secteur humanitaire, il paraît impérieux d'intervenir pour apporter une aide aux enfants les plus vulnérables. Il est de notre responsabilité collective de répondre à cet appel à l'aide et de soutenir les efforts humanitaires pour fournir une assistance vitale à ceux qui en ont le plus besoin. Cela implique non seulement de fournir des ressources financières et matérielles, mais aussi de travailler à la prévention des conflits et à la construction de sociétés plus résilientes et inclusives, » a déclaré le Médecin Col. Diawara Assa Badiallo Touré, Ministre de la Santé et du Développement Social.« Au Mali, plus de 50% des personnes ayant besoin d'aide humanitaire sont des enfants », a déclaré Pierre Ngom, représentant de l'UNICEF au Mali, faisant une mise à jour au groupe des donateurs humanitaires sur l'appel humanitaire de l'UNICEF au Mali en 2024. « Travailler avec le gouvernement et les communautés pour leur fournir des services d'éducation, de santé et de protection adéquats est la bonne chose à faire, malgré le contexte difficile. Il est temps d'agir maintenant. » Le Mali est confronté aux conflits et à la violence armée, caractérisés par des attaques contre les civils dans les régions du nord et du centre. En 2022, 1 024 violations graves contre les enfants ont été signalées par le Secrétaire général des Nations Unies. Le nombre d'événements violents au Mali enregistrés par le projet de localisation et de données sur les conflits armés (ACLED) continue de croître, passant de 1 267 en 2020 à 2 228 en 2023, soit une augmentation de 76% sur trois ans. Au moins un demi-million d'enfants en âge scolaire n'ont pas accès à l'éducation car plus de 1 700 écoles ont été fermées en raison de l'insécurité, principalement dans le nord et le centre du Mali. Cela a privé plus d'un demi-million (522 000) d'enfants d'accès à l'apprentissage et a affecté plus de 10 000 (10 400) enseignants, en février 2024. Les pertes d'apprentissage importantes pourraient être irréversibles sans offrir rapidement des opportunités et des alternatives d'apprentissage. L'absence à l'école expose les enfants à un risque accru d'être contraints à des mécanismes d'adaptation négatifs tels que le travail des enfants, le mariage précoce ou d'autres formes d'exploitation. Le Mali reste très exposé aux impacts négatifs du changement climatique, selon l'indice de risque climatique pour les enfants. Le changement climatique a rendu les catastrophes naturelles plus fréquentes, intenses et difficiles à surmonter. On estime que 3,2 millions de personnes, dont 1,7 million d'enfants, manquent d'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires. Les effets combinés du conflit et des crises climatiques ont conduit à une crise humanitaire majeure qui a touché de manière disproportionnée les enfants au Mali. Les risques liés au climat, les crises politiques et socio-économiques persistantes (exacerbées par l'inflation des prix de certains produits alimentaires), les épidémies, l'insécurité et les déplacements internes affectent simultanément les personnes les plus vulnérables. Sans aide, 2,5 millions d'enfants âgés de 0 à 59 mois risquent de souffrir de malnutrition aiguë cette année, et on estime que 268 000 enfants seront confrontés à une malnutrition sévère. Le pays est confronté à un large éventail d'épidémies. En 2023, il y a eu 352 cas de rougeole signalés dans 43% des districts sanitaires (32/75). Jusqu'à présent cette année, il y a eu 40 cas confirmés de rougeole, ce qui est supérieur aux 26 cas signalés durant la même période l'année dernière. La réponse à la crise humanitaire au Mali reste largement sous-financée, comme en témoignent les écarts de financement pour le Plan de Réponse Humanitaire et l'Action Humanitaire pour les Enfants en 2023 qui étaient respectivement de 70% et 64%. « Un financement flexible, mutualisé et pluriannuel est l'un des meilleurs moyens d'avoir un impact positif sur la vie des enfants, en facilitant une réponse plus rapide, plus agile et plus rentable. Cela permet à l'UNICEF d'atteindre les communautés les plus vulnérables de manière opportune et efficace », déclare Pierre Ngom. Pour assurer une coordination adéquate de la réponse humanitaire et une répartition claire des responsabilités aux niveaux national et décentralisé, l'approche par cluster a été introduite en 2005 dans le contexte plus large de la réforme humanitaire. L'UNICEF au Mali sert d'agence principale pour trois clusters : WASH, Nutrition et Éducation (co-dirigé avec Save the Children), et le sous-cluster de Protection.****************************************************************************************À propos de l’UNICEFL’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour en savoir davantage sur l’UNICEF MALI et son action : https://www.unicef.org/mali/ Suivez-nous sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTubePour plus d’informations, veuillez contacter :Fatou Diagne, UNICEF Mali, fdiagne@unicef.org
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Communiqué de presse
28 mars 2024
La cheffe de la protection du HCR insiste sur la nécessité d'un soutien immédiat au Sahel pour éviter l'aggravation de la crise
BAMAKO – La responsable de la protection du HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a salué la décision du Mali et de ses voisins de garder leurs frontières ouvertes aux personnes fuyant le danger et de défendre ainsi les principes de l'asile dans une région fragilisée. Le Mali est l'un des nombreux pays à offrir un lieu sûr à plus de 1,1 million de réfugiés et de demandeurs d'asile qui ont franchi les frontières internationales pour échapper à la guerre, aux persécutions et à d'autres situations de violence généralisée au Sahel et dans d'autres parties de l'Afrique.A l'issue d'une visite d'une semaine au Mali et au Togo à la fin de la semaine dernière, Ruvendrini Menikdiwela, Haut Commissaire assistante du HCR pour la protection, a salué l'approche généreuse du Mali à l'égard des réfugiés. En effet, le pays maintient ses frontières ouvertes et leur offre, une fois enregistrés, les mêmes droits que les Maliens, y compris l'accès aux services tels que les soins de santé et l'éducation. Ruvendrini Menikdiwela attire toutefois l'attention sur le fait que ce type de mesures courageuses risque de devenir de plus en plus rare en l'absence d'un soutien international immédiat et durable. Le Mali et d'autres pays du Sahel sont soumis à des pressions « alarmantes » en raison des déplacements forcés et ont besoin d'un soutien accru et immédiat pour éviter une crise humanitaire plus grave encore, selon la cheffe de la protection du HCR.« La situation au Mali et dans les pays voisins, dont la plupart sont confrontés à leurs propres crises de déplacement forcé, est très préoccupante », indique Ruvendrini Menikdiwela. « Nous devons agir dès à présent pour assurer la sécurité et le bien-être des personnes déracinées, et protéger leurs droits et leur dignité en ces temps difficiles. » ...Lire la suite sur: https://www.unhcr.org/fr/actualites/communiques-de-presse/la-cheffe-de-la-protection-du-hcr-insiste-sur-la-necessite-dun
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Communiqué de presse
15 septembre 2023
Initiative Spotlight au Mali : Des résultats tangibles après 4 ans d’engagement pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles
Sous la présidence de Madame COULIBALY Mariam MAIGA, Ministre de la Promotion de la Femme, de l'Enfant et de la Famille, l'événement a réuni des membres du Gouvernement, le Chargé d’Affaires de l'Union Européenne au Mali, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, les chefs d’agences du SNU impliqués dans le mise en œuvre du Programme, des Représentants des Organisations de la Société Civile et des associations de femmes et de jeunes engagées dans la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG).
« La société civile reste et demeure l'acteur central de l'initiative Spotlight au Mali, en Afrique et dans le monde. Nous restons engagés auprès des populations à la base et croyons en une société malienne sans violence et égalitaire entre les femmes et les hommes » a mentionné le Président du Groupe National de référence de la Société Civile, Monsieur Kassoum Coulibaly.
Depuis son lancement au Mali, le 5 décembre 2019, l’Initiative Spotlight a enregistré des résultats significatifs et encourageants dans la lutte contre les VBG, contribuant ainsi à créer un environnement plus sûr et plus inclusif pour les femmes et les filles. Parmi les réalisations sont relevées :
La prise en compte de la partie répressive des Violences Basées sur le Genre (VBG) dans le code pénal en cours de révision à travers des actions de plaidoyer conduites par le programme Initiative Spotlight ;
La sensibilisation de 1 074 140 hommes, 1 215 074 femmes, 728 312 garçons et 931 612 filles afin de promouvoir des normes sociales positives ;
Le renforcement des capacités techniques des acteurs institutionnels (Services techniques des Ministères, et les Collectivités) en matière de réduction et d’élimination des VBG, les violences faites aux femmes et filles et de la promotion des droits à la santé reproductive ;
La pérennisation du partenariat tripartite entre les leaders religieux, les leaders traditionnels, et les organisations de la société civile, en faveur du changement de normes sociales discriminatoires liées au genre ;
La redynamisation et la mise en place de plus de 1045 réseaux communautaires, dont les clubs de mères, de maris et futurs maris, d’élèves et espaces sûrs ;
Plus de 10 nouveaux Guichets Uniques appelés One Stop Center ont été mis en place et sont fonctionnels, ayant jusqu’à présent pris en charge plus de 5184 survivantes de VBG. L’approche est en cours d’institutionnalisation avec une stratégie nationale de durabilité ;
La réduction des cas de Mutilations Génitales Féminines (MGF) et de Mariages d'Enfants (ME) dans les zones d'intervention du programme.
La mise en place d’un mécanisme de collecte de données nationales sur les VBG, "VBG Kunafoni", pour la capitalisation des données nationales ;
La production et la diffusion de la série télévisuelle sur les VBG « Danse Inlassable ». Ladite série, qui aborde de manière approfondie les problématiques liées aux VBG, a suscité un vif intérêt auprès du public, ce qui s'est traduit par un nombre impressionnant de vues. En effet, plus de 9 000 000 de personnes touchées sur trois chaines TV (ORTM, Africable et Renouveau TV) et YouTube par la diffusion de la série TV sur les VBG « Danse inlassable » lien : https://www.youtube.com/channel/UCRgbTdLVvKOZthaEzsDDeMg.
«L’un des objectifs du programme Initiative Spotlight au Mali a été précisément de contribuer à attirer davantage l’attention de l’ensemble de la société malienne et des pouvoirs publics sur le phénomène des violences faites aux femmes et aux filles et en faire une priorité de réduire et éliminer ces pratiques pour atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, en accord avec les objectifs du développement durable à l’horizon 2030.
Au titre des résultats enregistrés, l’Initiative Spotlight au Mali a contribué à l’accélération de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable 1, 3, 4, 8, 16, 17 et particulièrement 5 (égalité entre les sexes), et aussi ceux du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) (2019-2023), ainsi que du Cadre de coopération entre le gouvernent et les Nations Unies (UNSDCF 2020–2024).», a affirmé le Coordonnateur Humanitaire et Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Mali, Monsieur Alain Noudéhou.
L'Initiative Spotlight est un partenariat mondial pluriannuel entre l'Union européenne et les Nations Unies visant à éliminer les violences à l'égard des femmes et des filles dans le monde. Au Mali, elle collabore étroitement avec le Gouvernement malien, la société civile et d'autres partenaires pour mettre fin à la violence basée sur le genre et promouvoir l'autonomisation des femmes et des filles.
Le Mali a été l'un des huit pays africains bénéficiaires de l'Initiative Spotlight, recevant un investissement de 17.766.097.067 FCFA avec 15 415 328 743 FCFA) de l’UE et 2 350 768 324 CFA comme contribution des agences des Nations Unies (ONU Femmes, PNUD, HCR, UNICEF et UNFPA) qui prennent part à l’initiative.
«L'Union européenne est convaincue d'une chose fondamentale : la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est l'affaire de chacun et de chacune d'entre nous. Et c’est en tant qu’homme que je me dois de rappeler que : On ne peut ignorer ou discriminer la moitié de l’Humanité ! La poursuite de cette lutte est essentielle pour bâtir une société prospère et égalitaire. Nous croyons fermement que le développement durable ne peut être réalisé que lorsque hommes et femmes bénéficient des mêmes droits et de la même considération. », a déclaré Monsieur Pascal PERENNEC, Chargé d’Affaires de l’Union européenne au Mali.
Pour sa part, la Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr. COULIBALY Mariam MAIGA a réitéré la disponibilité et l’engagement du Gouvernement du Mali à continuer d’œuvrer pour l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles: « L’initiative Spotlight 1.0 qui prend ainsi fin au Mali a été un réel catalyseur pour le réveil des consciences des populations surtout dans le domaine des violences basées sur le genre. Il est aujourd’hui important de capitaliser les résultats et de les mettre à l’échelle dans le reste du pays par l’élaboration d’une seconde phase. »
Les interventions du programme Initiative Spotlight ont ciblé les localités suivantes : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, San, Nara, Kita, Bougouni, Koutiala et le District de Bamako.
A propos de l’Initiative Spotlight
L'Initiative Spotlight au Mali caractérisée par des approches novatrices, s’est articulée autour de six (6) piliers :
L’amélioration de l’environnement législatif et politique pour qu’il soit conforme aux conventions internationales ;
Le renforcement des capacités des institutions nationales en matière d’application de la loi et de planification stratégique visant à mieux intégrer l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles ;
La promotion des normes et valeurs sociales protectrices des femmes et des filles contre les violences ;
La disponibilité et l’accès aux services de qualité pour une prise en charge holistique et équitable à l’endroit des survivantes, avec une attention particulière portée sur les besoins spécifiques des groupes exposés à des formes de discrimination ;
La disponibilité de données statistiques quantitatives et qualitatives actualisées dans le cadre de l’élaboration des lois et la mise en œuvre des politiques, des stratégies et des programmes ;
Le renforcement des organisations de défense des droits des femmes en vue d’influencer les politiques et pratiques visant l’élimination des VBG.
Contacts pour plus d'informations et demandes d'entrevues :
Marianne Mara Foulah, Chargée de programme : marianne.mara.foulah@undp.org
Sorofing TRAORE, point focal communication : sorofing.traore@undp.org;
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Communiqué de presse
04 septembre 2023
Nearly one million children in Mali at risk of acute malnutrition by the end of 2023 – UNICEF-WFP
Almost a quarter of Mali's population suffers from moderate or acute food insecurity. Meanwhile, for the first time ever in the country, over 2,500 people are at risk of famine in the crisis-affected region of Menaka, many of them children.
The warning comes as senior humanitarian officials from UNICEF and the United Nations World Food Programme (WFP) visited the country this week to reiterate the support from both agencies to Mali’s people, in cooperation with local authorities and humanitarian counterparts.
"Mali is going through a complex humanitarian crisis and needs urgent support to avert a disaster for children, who are again paying the highest price for a crisis not of their making,” said Ted Chaiban, UNICEF Deputy Executive Director for Humanitarian Action, and Supply Operations. “UNICEF, WFP and partners have been present on the ground during some of Mali’s hardest years and we will continue to work on humanitarian and development issues for as long as our services are needed.”
In total, close to five million children are in urgent need of humanitarian assistance in Mali, including health, nutrition, education, and protection services - as well as access to safe water. The number shows an increase of at least 1.5 million children in need since 2020.
“It is of the utmost importance that we ensure the humanitarian crisis in Mali has the attention it needs. At a time when the world is in turmoil, we do not have the right to choose who to save. But we do have a duty to work together to save and change lives,” said Carl Skau, WFP’s Deputy Executive Director and Chief Operating Officer. “We must do what we can to help vulnerable families, especially children and women, by working closely with our partners to prevent famine, tackle acute food insecurity and malnutrition head-on and strengthen their resilience."
In addition to violence and conflict, climate shocks in some parts of the country have led to massive displacement in the last few months. As of 30 June 2023, over 377,000 people have been forced to flee their homes, more than half of them children. According to latest estimates, at least 1.6 million children are in urgent need of protection in Mali.
In 2022, the United Nations verified 1,024 grave violations against children in the country, including recruitment and use by armed forces and armed groups, killing and maiming. Conflict and lack of resources have also forced more than 1,700 schools to close, keeping at least half a million children from accessing education.
Despite the urgent situation, humanitarian appeals for Mali continue to be severely underfunded. So far in 2023, just 21 per cent of the US $751.4 million required by the United Nations has been raised, while less than one-third of the 2023 UNICEF Humanitarian Appeal for Children in Mali is currently funded - US$ 8.5 million received in the first half of the year.
UNICEF and WFP urgently need US $184.4 million to reach 8.8 million people in 2023, including 4.7 million children. Funding will be essential to provide emergency food assistance to vulnerable people and support medical services, including fuel to keep vaccines cold and to buy more humanitarian supplies such as life-saving treatments for children with malnutrition.
The plight of children and families in Mali is part of a wider regional emergency in the central Sahel, which also includes Burkina Faso and Niger. Despite these ongoing crises, humanitarian workers and supplies need to safely reach the most vulnerable children and families where urgently needed. Any disruptions or delays in aid delivery will have a negative impact on the survival of children and their families.
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Communiqué de presse
09 février 2023
751 millions de dollars sollicités pour le plan de réponse humanitaire 2023 du Mali
Cet appel de fonds vise à mobiliser les financements nécessaires pour la mise en œuvre du Plan de réponse humanitaire de 2023 lancé aujourd’hui par le Coordonnateur Humanitaire au Mali, M. Alain NOUDEHOU, et le Ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés M. Oumarou DIARRA.
Ont assisté à ce lancement, des hauts cadres de l’Etat, des représentants du corps diplomatique et des donateurs, des organisations humanitaires, de la société civile et des médias.
Le contexte sécuritaire au Mali reste difficile avec son corollaire d’insécurité qui se déplace à différents endroits du territoire. Ceci a occasionné le déplacement de plus de 412 000 personnes notamment les enfants et les femmes principalement dans les régions de Bandiagara, Mopti, Gao, Tombouctou, Ségou et Ménaka. Cette situation contribue à accroître la vulnérabilité des populations et les besoins d’une assistance humanitaire immédiate. Ce qui explique une hausse de 17% des besoins humanitaires par rapport à 2022. Il est à rappeler qu’en 2022, avec les efforts soutenus des acteurs humanitaires et du Gouvernement, plus de 2,9 millions de personnes ont été assistes sur les 5,3 millions ciblés par la réponse humanitaire.
Le Coordonnateur Humanitaire a, dans son discours d’ouverture, plaidé pour un engagement plus soutenu des donateurs du plan de réponse humanitaire du Mali, en allouant davantage de fonds flexibles aux agences des Nations Unies et aux ONG nationales et internationales qui travaillent inlassablement pour atténuer la souffrance des populations et pour accroître leur résilience aux chocs liés aux conflits et catastrophes naturelles.
« Il est importance de préserver les acquis de la réponse humanitaire et des initiatives de développement au Mali pour contribuer à la consolidation de la paix et pour donner des chances d’un relèvement rapide et durable aux Maliens », a déclaré Alain Noudéhou lors de son allocution.
L’Etat malien s’engage à poursuivre les efforts de sécurisation du pays pour permettre aux partenaires humanitaires de continuer à porter assistance aux populations dans le besoin. Outre les mouvements de populations qui engendrent l’augmentation de besoins humanitaires, le Mali subit de plein fouet les effets du dérèglement climatique.
« Notre pays est au cœur du Sahel et est naturellement exposé aux conséquences du réchauffement de la planète. Le Gouvernement est dans une dynamique de renforcement des services techniques de l’Etat à tous les niveaux pour intégrer un important volet d’anticipation et de préparation aux chocs climatiques » a dit Oumarou DIARRA dans son discours de lancement. Le représentant du gouvernement malien a salué les efforts d’anticipation et d’inclusion qui caractérisent la préparation du Plan de réponse humanitaire et a plaidé pour une meilleure articulation entre l’humanitaire et le développement.
Note aux éditeurs : Le Plan de Réponse Humanitaire est consolidé par OCHA pour le compte de l’Équipe Humanitaire Pays et des partenaires humanitaires. Il présente les priorités et les paramètres de la réponse stratégique de l’Équipe Humanitaire Pays, basés sur une compréhension partagée de la crise, énoncés dans l’Aperçu des besoins humanitaires 2023
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