Allocution de Mme Mbaranga Gasarabwe à l’ouverture de l’atelier de mise en commun du bilan commun de pays et théorie du changement
L'atelier porte sur la mise en commun des résultats du bilan commun de pays et l’élaboration de la théorie du changement du cadre de l'aide au développement.
Monsieur le Directeur de la Coopération Multilatérale,
Mesdames et Messieurs les Directeurs et représentants des départements ministériels,
Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers,
Monsieur le représentant du patronat,
Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile,
Chers collègues des agences, fonds et programmes SNU au Mali,
Chers collègues du centre régional de services et membres du QSA/PSG,
Messieurs les consultants du bilan commun de pays,
Je voudrais vous souhaiter à tous et à chacun une cordiale bienvenue et vous remercier d’avoir bien voulu répondre à l’invitation de participer aux deux ateliers qui nous réunissent et qui portent sur la mise en commun des résultats du bilan commun de pays et l’élaboration de la théorie du changement de notre prochain Plan cadre d’assistance pour le développement (UNDAF) pour la période 2020-2024.
Je voudrais me réjouir particulièrement des avancées dans le processus de formulation du nouvel UNDAF et saluer l’implication et la participation hautement appréciées de la partie nationale dans ce processus. Du 4 au 7 mars dernier, les points focaux des départements ministériels et de la société civile et les points focaux des agences, fonds et programmes du système des Nations Unies au Mali ont renforcé leurs capacités sur les principes et approches de programmation intégrée qui sous-tendent la formulation du nouvel UNDAF. Nous voici, près de deux mois après cette importante formation, sur le chantier de l’application du savoir et savoir-faire pour des échanges sur les résultats du bilan commun de pays et l’élaboration de la théorie du changement.
Monsieur le Directeur de la coopération multilatérale,
Mesdames, Messieurs,
Suivant les directives nouvelles qui régissent la formulation du Plan cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement, l’équipe de pays est tenue d’élaborer un bilan commun de pays indépendant et impartial au début du processus pour informer les axes stratégiques du nouveau plan cadre. Il s’agit pour l’équipe pays des Nations Unies de disposer d’une évaluation approfondie et indépendante de la situation de développement et humanitaire du Mali au regard des Objectifs de Développement Durable (ODD) sur la base d’évidences et d’une analyse des causes des problèmes majeurs en vue de permettre l’alignement stratégique de l’assistance du système des Nations Unies aux priorités nationales sur la période 2020-2024 suivant ses avantages comparatifs individuels et collectifs.
Cet exercice qui a été conduit de façon participative à travers des revues documentaires et des entretiens avec les services étatiques, les PTFs, les OSC, les agences SNU, vient d’arriver à son terme avec l’appui d’un consultant international et de deux consultants nationaux que je tiens une fois encore à remercier ici. Avant de finaliser le Rapport pour sa diffusion, il est nécessaire que les principaux résultats de ce bilan soient partagés avec toutes les parties prenantes, et notre rencontre de ce matin, je l’espère, sera l’opportunité d’un échange fructueux en vue d’enrichir et de consolider le travail.
Aussi, la formulation du nouvel UNDAF exige-t-elle l’élaboration d’une théorie du changement à la suite du bilan commun de pays. La théorie du changement répond à la nécessité pour l’équipe pays de mise au point de la stratégie de changement qui sous-tend l’UNDAF. Elle décrit toutes les conditions qui doivent être réunies pour que les changements escomptés en matière de développement se produisent. La théorie de changement explique la relation de causalité existant entre les différents types et niveaux de résultats de l’UNDAF et explicite les risques et les hypothèses qui définissent la relation de causalité. Il s’agit d’un exercice qui demande un effort de contribution substantive et je reste convaincue que nos points focaux formés en mars sauront donner le meilleur d’eux-mêmes pour une théorie du changement pertinente pour notre nouveau cadre de coopération pour la période 2020-2024 dûment aligné sur le CREDD 2019-2023.
Monsieur le Directeur de la coopération multilatérale,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais une fois encore dire un merci spécial à Monsieur Moncef Kouidhi, le consultant international, et aux consultants nationaux ainsi qu’à nos collègues venus d’Addis-Abeba, Dominique Kabeya, et de Nairobi, Jean-Jacob Sahou, pour leur disponibilité à nous appuyer sur ce chantier de formulation du nouvel UNDAF.
Je voudrais terminer mon propos en réitérant à la partie nationale et aux plus hautes Autorités du Mali l’engagement constant des Nations Unies à apporter l’appui nécessaire pour le développement durable du Mali à l’horizon 2030. Notre plus grand objectif est de permettre que personne ne soit laissé de côté dans l’effort de développement et que les interventions du système des Nations Unies soient porteuses d’espérance pour chaque malienne et pour chaque malien.
Je souhaite plein succès aux travaux.
Je vous remercie